« Les Égyptiens ont commencé à faire travailler les Israélites pour briser leurs corps » (Shemot 113).
Afin de garder le peuple juif occupé afin qu’il n’ait pas le temps de penser aux paroles de Moshe annonçant leur liberté, Pharaon décréta que dorénavant les esclaves juifs devront ramasser leur propre paille tout en conservant leur quota de briques. Pourquoi Pharaon n’a pas seulement doublé son quota? De cette façon, il les aurait forcés à travailler plus dur et aurait bénéficié d’un doublement de la production ?
La Torah décrit notre travail en Egypte comme « avodat parech » , littéralement travail qui brise la personne. Avodat parech est défini comme un travail qui n’a pas de but et qui est conçu uniquement pour maintenir l’esclave occupé (voir Rambam, Hilchos Avadim 116).
Pharaon a compris que rien ne diminue une personne comme ne voyant aucun but à son activité, aucun résultat dans lequel il peut s’enorgueillir. Ainsi, les esclaves juifs construisaient des « arei miskenot » , qui peuvent être traduits en « villes pitoyables ». Ces villes, dit le Midrash, ont été construites sur des fondations de sable, et renversées immédiatement après la construction, pour être reconstruites à nouveau. Pour le seul objectif de doubler la charge de travail des Israélites sans doubler la production qui correspond parfaitement aux plans de Pharaon.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :