Un responsable syrien déclare après l’avertissement de la France : « Tout comme nous avons laissé tomber l’avion israélien, nous laisserons tomber tout avion ennemi »
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Faisal al-Maqdad a évoqué l’incident survenu à la fin de la semaine dernière au cours duquel un F-16 israélien a été touché par un tir anti-aérien non encore confirmé par la fin de l’enquête :
« Tout comme nous avons fait tomber cet avion, nous laisserons tomber tout avion ennemi. La Syrie n’est pas ouverte aux intrus. » a dit Al-Maqdad et a ajouté qu’Assad » n’utilise pas d’armes chimiques parce qu’il n’en a pas et nous considérons son utilisation du crime. Nous avons remis les armes chimiques seules celles que nous avions ont été détruites.
Cette menace a été fait suite à la déclaration du président de la France Emanuel Macron qui a menacé d’actions militaires contre le régime de Bachar Assad en cas d’utilisation d’armes chimiques par l’armée gouvernementale.
« En ce qui concerne les armes chimiques, ce sont des » lignes rouges «et je l’ai confirmé clairement : si nous avons des preuves irréfutables d’un interdit par les conventions internationales d’armes chimiques, nous allons frapper l’endroit où les armes ont été créées, » a dit Macron lors d’une réunion avec des journalistes à Paris.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Il a ajouté qu’ « aujourd’hui, il n’y a aucune preuve de ce genre, confirmée par les services de renseignement et les forces armées françaises » et qu’il a demandé au président Poutine de clarifier la situation à Bachar Assad.
« Le régime syrien prétend qu’il n’utilise pas d’armes chimiques, mais nous surveillons ce qui se passé », a déclaré le président français.
Macron a fait cette déclaration près d’un mois après les nouvelles accusations du régime syrien concernant l’utilisation d’armes chimiques dans la région d’Idliba au nord de la Syrie.
À la fin de Janvier, l’organisation des droits de l’homme syrienne a rapporté sur 21 cas d’asphyxie, en particulier chez les enfants, dans la région de l’Est Guta, à l’est de Damas, où les forces gouvernementales luttent contre l’enclave de l’opposition. Selon la compagnie, après le bombardement du village de Douma, de nombreux habitants ont montré des signes d’empoisonnement chimique – ils ont craché, il était difficile de respirer, et leurs yeux étaient rouges.
Entre temps, une délégation d’aide comprenant neuf camions contenant de la nourriture et des médicaments pour environ 7 200 personnes est entrée dans le district d’a-Rota dans l’est de la Syrie, qui est contrôlé par les rebelles et compte quelques 400 000 personnes. C’est la première délégation à entrer dans la région depuis novembre 2017.
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