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Trois jours de discussions marathon à la résidence du Premier ministre ont pris fin et la crise de la coalition est en passe de trouver une solution : Dimanche soir, le Conseil Agudath d’Israël a approuvé avec les députés ultra-orthodoxes de soutenir les grandes lignes du projet de loi.

Le député Oded Forer d’Yisrael Beiteinu a réagit ce matin à l’émission de radio sur Channel 2 pour le projet d’accord de compromis qui était en cours de rédaction concernant le projet de loi. « Nous ne faisons pas de compromis au détriment de la sécurité d’Israël selon les besoins d’un rabbin ou d’un autre. Il convient de souligner que cette annonce n’est pas une réponse officielle du parti Yisrael Beiteinu ou du ministre de la Défense ».

« Depuis que les représentants du gouvernement ont accepté le libellé du projet de loi proposé par les représentants ultra-orthodoxes, cette loi sera approuvée par une commission ministérielle demain et mercredi dans une lecture préliminaire à la Knesset  » a écrit le secrétaire, Rabbi Mordechai Stern, dans une lettre aux membres de la Knesset d’Agudath Israël.

Un autre accord avec les ultra-orthodoxes est venu plus tôt avec la convocation de la commission des finances pour aujourd’hui, dirigée par le président du comité Moshe Gafni, qui laisse entendre que les députés ultra-orthodoxes participeraient aux discussions sur le budget de l’Etat. Il y a une possibilité de parvenir à un compromis. Selon eux, les élections pourraient être évitées si Sofa Landver s’abstient de voter lors de la lecture préliminaire du projet de loi mercredi prochain.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Pour mettre fin à la crise, la grande question vient en réalité du ministre de la Défense Avigdor Lieberman. Le ministre de la Défense et vice-ministre de la Santé Yaakov Litzman étaient absents lors de la réunion des chefs des factions de la coalition tenue hier, ce qui a conduit à sa dispersion sans résultat en seulement 20 minutes. Lieberman a dit à ses associés qu’il ne participe pas à ces réunions parce que leurs plans sont divulgués avant qu’ils ne commencent.

Le bureau du Premier ministre a déclaré que la réunion des dirigeants de la coalition s’est déroulée «de bonne humeur», mais qu’ «il n’y a pas de version convenue entre les partis ultra-orthodoxes». Selon l’annonce, les dirigeants de la coalition « attendent leur formulation et après les discussions, ils continueront à se rencontrer afin de résoudre la crise ».

Samedi soir, la rencontre de Netanyahou avec les dirigeants des factions ultra-orthodoxes s’est terminée sans accord, avant la réunion cruciale des leaders de la coalition qui a eu lieu seulement 20 minutes après que Weizman et Lieberman se soient abstenus de venir. Dans la matinée, Bennett a menacé de se présenter au poste de Premier ministre, si Netanyahu se rend aux urnes et perd un gouvernement de droite : « Nous devrons reconsidérer le soutien du Premier ministre. » Le Likoud a répondu : « Bennett est engagé dans une campagne électorale personnelle. »

Combien coûtera une campagne électorale ?

Si le gouvernement est effectivement dispersé et qu’Israël se rend à des élections anticipées, combien cela coûtera-t-il à l’économie israélienne ? Seul le financement des partis coûtera 180 millions de NIS. Le jour du scrutin lui-même est un quart de milliard. Le coût pour l’économie à partir du premier jour des élections ira de 1 milliard à 1,5 milliard de shekels. Cela représente un montant proche de 2 milliards de NIS.

Malgré ces sommes élevées, diverses sources politiques notent que les coûts des élections eux-mêmes ne sont que de l’argent de poche : à la fois parce que l’annulation du budget de l’Etat est très courte et combien devront payer la coalition pour former le prochain parti.