Le jour même où la censure militaire israélienne a permis de reconnaître la responsabilité d’Israël dans la destruction du réacteur nucléaire en Syrie, des experts américains ont signalé une nouvelle installation souterraine suspecte, qui est en construction en Syrie depuis 2009.
Le rapport de l’Institut de la science et de la sécurité internationale (ISIS), publié le 21 mars, analyse les informations publiées dès 2015 par Der Spiegel. L’édition allemande, faisant référence aux données du renseignement, a ensuite fait état de la poursuite probable du programme nucléaire syrien après la destruction du réacteur dans la région d’Al-Kibar.
Les experts américains ont examiné les photos disponibles sur le terrain faites par des satellites commerciaux, et sont arrivés à la conclusion qu’une nouvelle installation souterraine près de Quseir peut être la place pour un nouveau réacteur, dans une usine d’enrichissement d’uranium ou un endroit pour stocker des milliers de barres de combustible destinées au réacteur Al-Kibar.
Selon le rapport, la Syrie peut avoir une douzaine de tonnes d’uranium et d’autres conditions préalables à la poursuite du développement secret d’armes nucléaires, et l’élucidation de la vraie nature de l’objet en Quseir est devenue une « priorité » de la tâche des États-Unis – y compris, dans le cadre des négociations prévues entre le président Trump avec le dirigeant nord-coréen, participant activement au programme nucléaire syrien.
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