C’est une petite révolution dans la culture de la restauration d’Israël : à partir d’aujourd’hui, le pourboire ou « tip » comme cela se nomme en hébreu que nous donnons aux serveurs sera enregistré et considéré comme faisant partie des salaires des employés des restaurants et des cafés.
Il s’ensuit que les pourboires seront désormais imposés et que le propriétaire versera ses contributions à l’Institut national d’assurance et à la caisse de retraite. Selon la loi en vigueur, les « tips » sont considérés comme indépendants du revenu de l’employeur et l’obligation de payer leur impôt sur le revenu incombe aux serveurs qui généralement ne le fait pas.
En Israël, un pourboire de 10% du coût des repas est indispensable, quoique non écrit et contrairement à de nombreux pays européens, où il n’y a pas de pourboire, ou soit le montant dépend de l’envie et du degré de satisfaction du client, en Israel ce n’est pas le cas, il faut donner le pourboire …avant de partir 🙂
En Europe, le serveur qui est beaucoup plus une profession respectable, et l’employé est souvent d’âge moyen digne avec une serviette sur le bras, un virtuose qui connaît son métier reste un phénomène courant dans les restaurants italiens ou français ( comme Yves Montand dans « Garçon! »).
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :