Dans un discours téléphonique diffusé mardi soir sur les haut-parleurs, le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré que « le peuple palestinien continuera à participer à la Grande marche du retour, et seuls lui pourra décider de leur avenir ». Mais les émeutes de dizaines de milliers de personnes dont le monde a été témoin ce lundi se sont fortement ralentit à cause d’une « interrupteur » ce mardi. Si vous avec besoin d’une preuve que le Hamas a un contrôle total de la bande de Gaza, ce ralentissement abrupte des émeutes ne peut que le prouver.
« Alors que les vents se calment, il ne sera plus possible à l’avenir d’accepter les explications fournies par Tsahal et le Shabak ces trois dernières années, car à chaque fois que des roquettes ont été tirées, on pouvait penser que le Hamas avait du mal à freiner les actions terroristes des petites organisations salafistes « , a écrit Amos Harel dans Haaretz. « Il a été précisé que lorsque le Hamas le veut, la bande est calme, et quand c’est dans l’intérêt de l’organisation, la violence augmente. »
Il y a trois raisons :
Premièrement, comme cela a été prouvé à l’été 2014, le secret israélien pour gagner des batailles avec le Hamas est d’infliger des pertes écrasantes. Le Hamas a un point de rupture, et lundi, il s’est avéré que 62 Gazaouis étaient morts et environ un à deux mille blessés. Ce fut le point de rupture pour les systèmes médicaux locaux – le point où une population effrayée et en colère pourrait se retourner contre ses maîtres. Alors le Hamas a suspendu le carnage qu’il avait si magistralement encouragé quelques heures plus tôt.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
shame on you….. honte à vous…..
La vérité est dure mais c’est la vérité.
Israel a décidé, y’a quelques décennies, de ne plus jamais tendre l’autre joue.
Quelle honte ? De ne plus accepter le terrorisme ? De se défendre contre la calomnie ? De tenir nos ennemis mortels en respect ?
Au contraire, le peuple à la nuque raide est fier de ne plus subir.