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Après les tirs de roquettes qui ont touché les maisons de Sdérot et afin d’éviter des dommages similaires aux avions, l’armée de l’air israélienne a interdit les vols à 6 kilomètres de la frontière, « ce qui signifie la perte de récoltes ».

Le feu des mitrailleuses de la bande de Gaza a frappé hier (mercredi) six maisons d’habitation à Sderot , ce qui a conduit la Force aérienne de changer la politique du vol au-dessus des terres agricoles à la frontière de Gaza, et l’interdiction des avions volant jusqu’à six km de la clôture.

Dans une lettre interne envoyée hier par Udi Zohar, PDG de Cim-Nir, «il y a un instant, le chef de la division des infrastructures de l’aviation civile m’a informé que l’armée de l’air avait interdit les avions pulvérisateurs à six kilomètres de la frontière. Zohar, qui a mis à jour tous les organes concernés, leur a demandé de suivre la procédure: « Assurez-vous de suivre les directives. »

Au début de la semaine, après les préparatifs des troubles à la frontière de Gaza, les vols civils ont été limités à un kilomètre et demi de la clôture. Mais hier, à cause du tir de mitrailleuses à Sderot et de la crainte que la fusillade n’aboutisse à la chute d’un avion de pulvérisation, il a été décidé d’étendre la limite à six kilomètres.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le député Haim Yellin, résident du périmètre de Gaza et ancien chef du Conseil régional d’Eshkol, a déclaré: «Cela signifie qu’il n’y a aucune possibilité de pulvérisation et toutes les récoltes sont perdues. C’est un coup sérieux aux pommes de terre, qui sont la récolte principale. Nous avons été dans ce type de situation plusieurs fois, quand il n’y a pas d’empêchement à labourer et à pulvériser des tracteurs à la frontière, mais cette fois ci, les avions sont interdits.  »

Selon les agriculteurs du voisinage de Gaza, ce n’est pas seulement une question de dommages aux cultures, mais aussi de force: «Ils nous disent que nous continuons avec la routine, mais nous arrêtons la pulvérisation. Reuven Nir, un agriculteur du kibboutz Kfar Aza, a déclaré que « c’est un coup terrible pour les récoltes de pommes de terre, nous sommes à la hauteur de la croissance et de la forte incidence des maladies qui nécessitent des pulvérisations ».

Hier après-midi, des Palestiniens ont tiré des tirs de mitrailleuses sur des avions de l’armée de l’air israélienne et ont frappé six maisons à Sderot ainsi que le véhicule dans lequel voyageait un résident du Conseil régional de Sdot Negev. Les maisons et le véhicule ont été endommagés, mais il n’y a pas eu de victimes. L’une des maisons endommagées appartenait à l’ancien maire Eli Moyal.

Le maire de Sderot, Alon Davidi, a déclaré: « J’appelle le ministre de la Défense et le chef d’état-major à répondre avec sévérité au tir de balles à Sderot. Une balle est comme une roquette. Le Hamas est le souverain et responsable de tout ce qui s’y passe. Je soutiens nos commandants, officiers et soldats pour leurs actions ces derniers jours, et nous savons qu’ils nous protègent.

En riposte, Tsahal a attaqué des cibles du Hamas dans le nord de la bande de Gaza durant la nuit, causant de lourds dégâts et une personne modérément blessée s’est précipitée à l’hôpital. Selon un rapport de l’agence de presse palestinienne Quds Net, les cibles étaient l’aile militaire de Beit Lahiya dans le nord de la bande de Gaza et le poste de police navale dans l’ouest de la ville de Gaza .

La nuit dernière, les FDI ont attaqué deux postes d’observation du Hamas dans le sud de la bande de Gaza en réponse à des attaques à la roquette contre des soldats près de la bande de Gaza. Plus tôt, un poste d’observation vide du Hamas a été attaqué par des tirs sur des soldats. Il n’y avait pas de victimes parmi les soldats. Malgré les événements, suite au calme relatif, les forces de Tsahal ont quitté hier les localités proches de la clôture.