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C’est une maxime bien connue de la Torah que tout ce qui se trouve dans une Parasha se rapporte à un niveau profond aux événements qui se produisent dans cette même semaine.

Mais nous avons deux questions :

1 – Cela devrait nous conduire à se demander quel lien il y a entre la paracha de Bamidbar que nous lisons cette semaine, et la fête de Chavouot, qui suit immédiatement ce Shabath ?

Bamidbar contient le comptage du peuple juif, quelque chose de répété et donc évidemment apprécié par Hachem.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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2 – Le terme utilisé pour l’instruction de compter est plutôt inhabituel, il se traduit littéralement par « lever la tête ». Pourquoi cette phrase est-elle utilisée?

שְׂאוּ, אֶת-רֹאשׁ כָּל-עֲדַת בְּנֵי-יִשְׂרָאֵל, לְמִשְׁפְּחֹתָם, לְבֵית אֲבֹתָם–בְּמִסְפַּר שֵׁמוֹת, כָּל-זָכָר לְגֻלְגְּלֹתָם
Séou et-rosh kol-adat beney-Yisra’el lemishpechotam leveyt avotam bemispar shemot kol-zakhar legoulgelotam

Traduction de Séou et-rosh par élever (la tête)

Essayons de répondre aux deux questions simultanément.

Si nous pouvons imaginer un instant vivre dans le désert sous la direction de deux des plus grandes personnes qui ont vécu comme Moshé Rabénou, il est facile de concevoir qu’il y ait eu un certain découragement chez le Juif moyen, quand on se compare à ces grands de l’humanité. Et pourtant , lors du comptage du peuple juif, chacun donnait la même moitié de sicle que tous les autres juifs, symbolisant ainsi que chaque juif avait un statut tout à fait égal. Cela a créé chez chaque personne la connaissance que, aux yeux de Hachem, ils sont totalement à égalité, même avec les plus grands des gens.

Les événements de Shavouth ont aussi symbolisé cette idée. Hachem aurait pu choisir de donner les Dix Commandements à Moshe seul, pour qu’il soit ensuite enseigné, mais Il a choisi de transmettre le message le plus important jamais communiqué à l’humanité, à tout le peuple juif en tant qu’un.

Une personne peut commettre la terrible erreur de considérer ses propres connaissances en Torah comme insignifiante par rapport aux connaissances d’autres personnes plus érudites. Mais rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité aux yeux de Hachem. Chaque concept, chaque phrase et chaque mot de la Torah a une valeur infinie pour Hachem, également pour tous ceux qui l’apprennent. La valeur de notre propre apprentissage réside justement dans le fait que c’est notre apprentissage.

Que Chabbath et Yom Tov nous rapprochent toujours plus de la vraie sagesse de la Torah.

Pour l’élévation des Âmes de Louise Yoheved bat Noira Shoshana et Leah bat Avraham