La déclaration du porte-parole iranien et du ministère des Affaires étrangères aujourd’hui a répondu au président russe Vladimir Poutine qui a demandé hier que toutes les troupes étrangères quittent la Syrie, y compris l’Iran et le Hezbollah.
L’Iran a répondu :
« Nous allons rester en Syrie tant qu’il y aura une menace du terrorisme et aussi longtemps que le gouvernement syrien veut que nous y soyons», a déclaré le responsable iranien dans un communiqué ce matin.
Mercredi dernier, Vladimir Poutine a rencontré Bachar Al-Assad à Sotchi. À la suite de leurs échanges, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a gratifié les journalistes de l’habituelle langue de bois. Cela a donné quelque chose de cette eau : « Des pourparlers assez approfondis ont eu lieu », « Le président russe a félicité le président syrien pour les succès de l’armée gouvernementale syrienne dans la lutte contre les groupes terroristes, qui ont permis de créer des conditions supplémentaires en faveur d’une activation du processus politique à grande échelle. » Mais dans ce prêchi-prêcha qui endort jusqu’à celui qui le prononce, se cachait une véritable bombe : le président Poutine a estimé qu’« avec le début du processus politique dans sa phase la plus active, les forces armées étrangères vont se retirer du territoire syrien ».
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :