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D’ Al Jazeera :

« Le chef suprême de l’Iran a défini les conditions de Téhéran pour maintenir son accord nucléaire avec les puissances mondiales, y compris les mesures à prendre par les banques européennes pour protéger le commerce avec Téhéran après le retrait américain de l’accord. 

Les puissances européennes doivent continuer à acheter du pétrole brut, protéger les ventes pétrolières iraniennes des pressions américaines et promettre de ne pas chercher de nouvelles négociations sur le programme iranien de missiles balistiques et les activités au Moyen-Orient, a annoncé mercredi le site officiel de l’ayatollah Ali Khamenei. » 

« Les banques européennes doivent protéger le commerce avec la République islamique, nous ne voulons pas nous battre avec ces trois pays [la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne], mais nous ne leur faisons pas confiance non plus », a déclaré M. Khamenei. 

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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« L’Europe devrait garantir pleinement les ventes de pétrole iranien. Au cas où les Américains pourraient nuire à nos ventes de pétrole… Les Européens devraient compenser cela et acheter du pétrole iranien. « 

Il a averti que si les Européens ne répondaient pas à ces demandes, l’Iran reprendrait son enrichissement d’uranium, stoppé dans le cadre de l’accord pour minimiser les risques. Et développer les moyens de fabriquer des armes nucléaires.

Khamenei n’exige pas que l’Europe continue d’acheter du pétrole iranien, mais qu’elle augmente ses achats pour compenser tout déficit des Etats-Unis.

Ou sinon. 

De plus :

« Le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne devraient s’engager à ne pas rechercher de négociations sur le programme iranien de missiles balistiques et les activités régionales, tous deux exigés par Washington »

Une promesse de ne même pas soulever un problème qui peut menacer directement les capitales de l’Europe !

Khamenei sait que l’UE veut tout faire pour garder l’accord – ils l’ont à peu près dit – alors il est logique qu’il ajoute de la demande à la demande.

L’Europe devrait vraiment apprendre comment fonctionne la négociation dans un souk. Parce que maintenant, non seulement ils sont prêts à accepter le prix initial de l’article, ils sont heureux de permettre au vendeur d’augmenter ses prix – et au commerçant de les menacer s’ils ne l’achètent pas.