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Lors de la cérémonie de remise des diplômes de l’Association Taasiyeda qui gère le développement des jeunes ressources humaines pour l’industrie, et le ministère de l’Éducation, un événement grave s’est déroulé quand les enseignants et les étudiants du secteur arabe n’ont pas respecté l’hymne national.

L’Association Taasiyeda, fondée par l’Association des fabricants d’Israël, a pris sur elle la responsabilité nationale d’encourager le développement du capital humain dans le pays en rapprochant la jeune génération vers les divers domaines industriels.

Les enseignants et les étudiants israéliens, qui ont participé la semaine dernière à l’événement de remise des diplômes du Taasiyeda au Safari à Ramat Gan, se sont levés en l’honneur de l’hymne national d’Israël et ont été étonnés de découvrir que des étudiants d’une école arabe sont restés assis pendant le chant de l’Hatikva.

Une enseignante juive a envoyé une lettre de protestation aux organisateurs de l’événement et a dit qu’elle ne s’attendait pas à ce que le personnel et les élèves arabes chantent la Hatikva, mais ils pouvaient au moins respecter l’hymne national en se levant et ne pas rester assis.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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« Je vois cela comme dégradant l’honneur de l’Etat d’Israël, du Ministère de l’Education et de l’Association Taasiyeda », écrivait le professeur aux organisateurs, notant que « ce comportement exprimait un mépris pour les organisateurs de la cérémonie et tous les participants ».

« Je m’attendais à ce que l’un des dignitaires assis sur la touche proteste devant tout le public, mais pas un mot n’a été dit par le superviseur ou par les autres partenaires », écrit le professeur.

Elle a également noté le problème éducatif résultant de ce manque de réponse officielle : « Quel est le message éducatif à tous ces jeunes étudiants qui étaient présents et qui ont vu le comportement méprisable du secteur arabe ? » A-t-elle demandé.

Selon le professeur, ses étudiants ont eu du mal à accepter le comportement des enseignants et des étudiants arabes : «Mes étudiants et moi avions conclu une journée merveilleuse avec un sentiment de disgrâce très difficile, et je considère cela comme un échec éducatif. Ajoutant : « Bien sûr, j’ai parlé avec mes étudiants et j’ai essayé de calmer les sentiments négatifs qui les ont submergés, mais je reconnais qu’ils ont eu beaucoup de mal à accepter mes paroles. »

Finalement, elle a écrit :  » Je ne pouvais pas rester immobile et garder le silence face à l’ingratitude de la part d’un établissement d’enseignement qui reçoit de l’argent et des budgets de son état. C’est insupportable et nécessite une réparation immédiate du système. «