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Un haut ministre israélien a démenti mercredi qu’un cessez-le-feu avait été conclu avec le Hamas et le Jihad islamique après la pire attaque armée entre Israël et les groupes terroristes palestiniens à Gaza depuis la guerre de 2014.

« Il n’y a pas de cessez-le-feu », a déclaré le ministre israélien des Renseignements, Israel Katz, à la radio israélienne. « Israël maintient une politique claire de ne pas autoriser les attaques terroristes contre Israël. »

Les groupes terroristes palestiniens dans la bande de Gaza ont déclaré mercredi matin qu’ils étaient engagés dans une trêve avec Israël suite aux vastes efforts de médiation de l’Egypte, après que plus de 110 roquettes et mortiers aient été tirés sur les communautés israéliennes en moins de 24 heures.

« Israël ne veut pas que la situation se détériore, mais ceux qui ont déclenché la violence doivent l’arrêter », a déclaré M. Katz, un membre du cabinet de sécurité de haut niveau. « Israël fera payer [le Hamas] de toutes ces attaques contre Israël.

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« Nous voyons une empreinte digitale iranienne sur le Hamas et le Hezbollah. C’est une escalade, et nous ne permettrons pas la poursuite des tirs sur nous », a-t-il ajouté. « Tout dépend du Hamas maintenant : s’ils continuent, je ne sais pas quel sera leur sort ».

Le ministre de l’Education, Naftali Bennett, a également démenti les informations faisant état d’un cessez-le-feu.

« Nous n’avons pas atteint une telle compréhension, même informelle », a-t-il déclaré à la radio de l’armée mercredi matin. « Il se pourrait que l’autre partie ne soit plus intéressée par l’escalade. »

Bennett, également membre du cabinet de sécurité, a déclaré qu’Israël ne s’intéressait pas à la guerre, mais que contrairement à ce qui se passait dans le passé, « nous ne leur permettrons pas de devenir plus forts au prix d’être silencieux ».

Le ministre de l’Energie, Yuval Steinitz, a toutefois déclaré mercredi matin qu’il existait une « entente » entre Israël et le Hamas.

« Je crois qu’il existe une entente indirecte avec le Hamas pour mettre fin à la vague de violence actuelle », a déclaré M. Steinitz, ajoutant toutefois qu’il y aurait toujours « un certain degré de combats le long de la frontière de Gaza ».

Un cessez-le-feu annoncé devait commencer à minuit mardi, mais cette date limite est passée sans aucun signe de trêve alors que des douzaines de roquettes et d’obus de mortier continuaient de pleuvoir sur Israël.

Les ministres israéliens ont répondu aux remarques du chef adjoint du Hamas, Khalil al-Hayya, qui a annoncé plus tôt qu’un « consensus » avait été atteint dans la bande pour « revenir à la compréhension du cessez-le-feu » pendant la nuit.

Dans une déclaration citée par les médias arabes, Hayya a affirmé que « la résistance a réussi à repousser l’agression et a empêché le changement des règles », ajoutant qu’il y avait eu de nombreuses interventions de médiation dans les heures précédentes. Il a déclaré que le Hamas et d’autres « factions de la résistance » étaient engagés dans le cessez-le-feu aussi longtemps qu’Israël s’y serait engagé.

Le Jihad islamique palestinien, qui a tiré plusieurs des mortiers de mardi sur Israël, a également déclaré qu’il était engagé dans un cessez-le-feu selon les mêmes termes que ceux de la guerre de Gaza de 2014, connue en Israël sous le nom d’Opération Bordure protectrice.

Un porte-parole du groupe soutenu par l’Iran a déclaré que les groupes palestiniens respecteraient le cessez-le-feu aussi longtemps qu’Israël, ajoutant que l’entente avait été conclue à la suite de la médiation de l’Égypte.

Selon le radiodiffuseur public Kan, les hauts responsables israéliens ont déclaré que même s’il n’y avait pas d’accord de cessez-le-feu avec les groupes terroristes de Gaza, il était entendu que si les tirs de roquettes et de mortiers cessaient, Israël cesserait de bombarder le Hamas et le Jihad islamique.

Mardi, au moins 70 roquettes ont été lancées en Israël depuis Gaza, ainsi que des dizaines de frappes de représailles de la part de Tsahal contre des cibles dans la bande de Gaza, après des semaines de tensions montantes. Lors d’un barrage de mortier en début de matinée, un obus a explosé dans la cour d’un jardin d’enfants peu de temps avant l’arrivée des enfants.