Tsahal participe pour la première fois au huitième exercice annuel d’Europe de l’Est de l’Alliance nord-atlantique dirigé par les États-Unis, pour Sabre Strike 2018, qui a débuté dimanche. Dix-neuf pays participent aux manœuvres, avec environ 18 000 soldats répartis en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne.
Les manoeuvres de Sabre Strike, qui seront terminées le 15 juin, font suite à une menace ouverte du gouvernement polonais contre son voisin russe – déjà paranoïaque à propos de la présence de l’OTAN si proche. La Pologne a annoncé qu’elle pourrait inviter une contingence permanente de troupes américaines sur son sol, et le ministère polonais de la Défense a proposé de payer plus de 2 milliards de dollars par an pour couvrir les frais d’hébergement d’une unité de chars américaine en Pologne.
Inutile de dire que les Russes n’ont pas été amusés et ont publié une déclaration suggérant qu’un tel déploiement « ne bénéficiera en aucune façon à la sécurité et à la stabilité sur le continent ».
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Moscou a protesté contre les plans américains visant à déployer des systèmes de missiles Patriot en Pologne et en Roumanie, ce qui, selon les Russes, violerait un traité d’armement de 1987. De plus, lorsque les Patriots ne sont pas occupés à intercepter des missiles, ils pourraient être obligés de tirer des missiles sur la Russie.
D’un autre côté, en février, la Lituanie a accusé la Russie de déployer de manière permanente des missiles balistiques iskander à capacité nucléaire à sa frontière.
L’OTAN de cette année a été divisée en deux parties, l’armée israélienne étant engagée dans la plus mineure: des dizaines de combattants de la brigade des parachutistes qui pratiquent, entre autres, des frappes aériennes et des traversées de ponts et de rivières.
Samedi, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré à « Der Spiegel » qu’en cas d’attaque de l’Iran, l’Otan ne pourra pas défendre Israël. Stoltenberg, un Norvégien, a déclaré qu’Israël est le partenaire de l’OTAN, mais pas un membre, et que la «garantie de sécurité» de l’alliance ne s’applique pas, même si les mollahs tirent des missiles balistiques avec des ogives nucléaires à Tel Aviv.
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