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Les médias syriens ont rapporté lundi qu’une frappe aérienne contre les forces « pro-gouvernementales » dans l’extrême est du pays a tué 38 soldats, tandis que des sources locales affirment que plus de 95 soldats iraniens ont été tués à al-Hari.

Selon le reportage de la télévision syrienne, la frappe aérienne a eu lieu vers minuit dans le village d’al-Hari, au sud-est de la ville frontalière de Boukamal, et a été menée par la coalition dirigée par les Etats-Unis contre l’Etat Islamique. Mais un porte-parole de la coalition a déclaré qu’elle n’avait pas mené de raids dans la région.

A Bagdad, les responsables irakiens ont déclaré que les forces de mobilisation populaire – des paramilitaires pour la plupart chiites – ont été attaquées au sud de la ville de Qaim, juste de l’autre côté de la frontière, depuis Boukamal. Ils ont dit que 20 combattants ont été tués et des dizaines d’autres ont été blessés, ajoutant que la cause de l’attaque n’était pas immédiatement claire. Les responsables irakiens ont parlé sous couvert d’anonymat parce qu’ils n’étaient pas autorisés à parler aux médias.

Le porte-parole de l’armée américaine, le colonel Sean Ryan, a déclaré que la coalition examinait les rapports.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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La Syrie affirme que 95 soldats pro-Assad ont été tués dans une frappe aérienne de la coalition menée par les Etats-Unis à al-Hari - US denies.jpg

« Nous sommes au courant de la frappe près de Boukamal, mais il n’y a pas eu de raids des forces américaines ou de la coalition dans cette région », a-t-il dit. « Nous cherchons à savoir qui serait à l’origine de cette attaque, mais ni les États-Unis ou la coalition n’étaient impliqués. »

Les forces syriennes et irakiennes ont chassé les terroristes de l’EI de pratiquement tout le territoire qu’il détenait autrefois dans les deux pays, cependant des terroristes contrôlent encore certaines zones reculées le long de la frontière.

Les troupes syriennes et les milices alliées, appuyées par les frappes aériennes russes, mènent des opérations à l’ouest de l’Euphrate, tandis que les forces démocratiques syriennes soutenues par les États-Unis, et une milice dirigée par les Kurdes, opèrent sur les rives orientales. La coalition dirigée par les États-Unis a déjà frappé des forces pro-gouvernementales alors qu’elles tentaient de traverser la rivière. Les attaques nocturnes ont eu lieu du côté ouest.