Rachel Fraenkel, mère du jeune Naftali Fraenkel, l’une des trois adolescents israéliens enlevés et tués par des terroristes du Hamas en juin 2014.

La Cour d’appel du district de Columbia a ordonné à un juge de district de rejuger une action intentée par la famille de Naftali Fraenkel, l’un des trois adolescents enlevés et assassinés par des membres du Hamas en juin 2014.

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Le mois dernier, le tribunal de district a jugé qu’Avi et Rachelle Fraenkel, les parents de Naftali, n’avaient pas droit à des dommages-intérêts pour souffrances parce que la ville où ils vivent, Nof Ayalon, chevauche la Ligne Verte et les trois jeunes garçons qui faisaient de l’auto-stop depuis Gush Etzion, étaient également situés au-dessus de la ligne verte.

« Le tribunal de district… a conclu que l’endroit où se trouvaient les Fraenkels, l’école de Naftali et le site de l’enlèvement indiquait que Naftali et sa famille avaient accepté le risque « d’attaques terroristes », a déclaré la Cour d’appel.

La juge Rosemary Collyer a déclaré que la famille avait le droit de poursuivre l’Iran et la Syrie pour le meurtre de leur fils (Naftali était citoyen américain, tout comme sa mère), mais a ajouté que la demande de la famille de 340 millions de dollars était exagérée.

Collyer a noté que Fraenkel n’était pas ciblé parce qu’il était américain, mais plutôt « parce qu’il était juif et israélien ».

« Ces faits ne diminuent pas le chagrin ou la perte des demandeurs, mais ils peuvent influencer l’aide qui leur est offerte lorsqu’ils sont considérés sous l’angle de la responsabilité délictuelle civile », a écrit le juge.

« (Mais) les plaignants ont pris le risque de vivre au-delà de la Ligne Verte d’Israël et d’envoyer Naftali Fraenkel à 40 km en Cisjordanie à un lycée à Gush Etzion, à six kilomètres de la ville d’Hébron » selon  Collyer.

Rachelle Fraenkel a interjeté appel de la décision initiale, la qualifiant de « scandaleuse ».