La victoire de Mitt Romney à l’élection présidentielle américaine du 6 novembre serait une heureuse nouvelle, non seulement pour l’Amérique, mais plus généralement pour le monde occidental, qui pourrait ainsi retrouver sa prospérité, sa grandeur, sa puissance et ses valeurs. Le premier débat qui a opposé Barack Obama à Mitt Romney a ouvert les yeux de nombre de commentateurs politiques : sans prompteur, le président Obama est incapable de défendre son bilan économique.
Au Parti libéral démocrate, si nous étions citoyens américains, nous voterions sans hésitation pour Mitt Romney et Paul Ryan parce que Barack Obama aura été un mauvais président des Etats-Unis. Mais surtout parce que Romney et Ryan ont effectué le bon diagnostic et qu’ils proposent des solutions inventives et libérales pour sortir l’Amérique du déclin économique. Parce qu’après quatre années de présidence Obama, l’Amérique ressemble étrangement à l’Amérique que Jimmy Carter a livrée à Ronald Reagan en 1980 : une économie au tapis et une diplomatie affaiblie. L’image de l’ambassadeur américain en Libye, Chris Stevens brutalisé et assassiné en septembre, rappelle les otages de l’ambassade américaine à Téhéran en 1979. En 1980, Ronald Reagan est arrivé et l’Amérique a redémarré, son économie s’est renforcée et l’URSS s’est effondrée.
Voter Romney, c’est sanctionner l’échec économique et diplomatique d’Obama. Sous Obama, la dette publique américaine s’est envolée à des hauteurs jamais atteintes dans l’histoire des Etats-Unis. Elle est passée de 9 000 milliards de dollars à 15 000 milliards en quatre ans. La pauvreté a explosé, avec une augmentation de plus de 50% du nombre d’Américains devant recourir aux bons alimentaires pour se nourrir. Déjà dégradée en 2011 par Standard & Poor’s, la note américaine devrait être prochainement abaissée par Moody’s. L’échec économique d’Obama s’explique : il a tenté d’appliquer à l’Amérique les recettes qui font sombrer l’Europe depuis plus de quarante ans en empruntant et injectant de l’argent public dans l’économie américaine. Résultat : une dette publique astronomique et une économie anémiée. La solution que propose Obama pour s’en sortir dans le prochain mandat ? De l’Etat, toujours de l’Etat et encore plus d’Etat.
Du point de vue diplomatique, l’Amérique s’est affaiblie, et c’est probablement pour cela qu’en France, de l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant par la droite complexée et la gauche socialiste, il est tant aimé. En Egypte, en Libye, en Tunisie ou en Syrie, les Etats-Unis ont renforcé l’islamisme et la confrérie des Frères musulmans. Est-ce cela le grand dessein d’Obama lorsqu’il est allé prononcer son discours au Caire en juin 2009 ? Si oui, il a atteint ses objectifs. Face à l’Iran, Obama ne sait pas être ferme, laissant ce pays, soutien majeur du terrorisme international, avancer vers l’arme atomique. Est-ce que le monde libre peut accepter de vivre avec l’épée de Damoclès que constituerait un Iran détenteur de l’arme suprême, capable de menacer l’Europe et ses voisins grâce à sa capacité balistique ?
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