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Le Centre syrien de surveillance des droits de l’homme a rapporté lundi que l’ armée et les alliés (Iran et Hezbollah) du président syrien Bashar Assad avaient réussi à prendre le contrôle de quelque 90% du territoire de Deraa dans la lutte contre les rebelles. Au cours des batailles dans la région du triangle frontalier entre Israël, la Syrie et la Jordanie, l’armée d’Assad a pris le contrôle de Tel-Alhara, un point stratégique important surplombant le Golan israélien.

La base, qui était une base radar pour les armes antiaériennes, était sous contrôle des rebelles depuis 2014, elle a été lourdement bombardée par l’armée syrienne et les forces militaires russes ces deux derniers jours. La télévision d’État syrienne a rapporté que l’armée avait également pris le contrôle du village de Masara à la périphérie de Quneitra, près de la frontière israélienne.

Hier , il a été rapporté que l’armée d’Assad a tiré des centaines de roquettes dans la zone contrôlée par les rebelles dans la banlieue de Quneitra. L’ONG des droits de l’ homme a signalé que les forces d’Assad ont tiré plus de 800 roquettes dans la zone au Nord Daraa Quneitra, à environ quatre miles de la frontière des hauteurs du Golan.

Selon le rapport, les combats se sont poursuivis malgré le fait qu’Assad ait conclu un accord avec les rebelles par le biais de la Russie. En vertu de l’accord, les rebelles qui ont accepté de partir volontairement se déplaceraient dans la région d’Idlib, mais toutes les factions armées ne l’ont pas acceptée. Dans les villes qui ont refusé d’accepter l’accord, les combats se poursuivent. En outre, selon le centre de surveillance, l’armée syrienne a réussi à prendre le contrôle de trois autres villes – Samlin, a-Taiha et Zamarin.

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Les combats dans le triangle frontalier, également connu sous le nom de «triangle de la mort», se poursuivent lorsque plus de 1 350 attaques militaires syriennes ont été signalées, dont 250 barils d’explosifs largués près de Kuneitra. En outre, 35 victimes ont été signalées parmi les forces de combat dans la région.

Hier après-midi, le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine se sont rencontrés lors d’une conférence de presse sur la situation en Syrie et son impact sur Israël. Poutine a déclaré que lui et Trump ont convenu de sécuriser la frontière d’Israël avec la Syrie conformément aux accords de cessez-le-feu de 1974. Le président américain a ensuite ajouté que la Russie et les Etats-Unis travaillaient ensemble pour assurer la sécurité d’Israël.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu peut enregistrer une réalisation importante lorsque les deux présidents ont exprimé leur engagement envers la sécurité d’Israël alors que les deux puissances progressent vers un règlement en Syrie.

Dans le cadre de cet arrangement, l’armée de Bashar Assad se déploiera dans le sud le long de la frontière avec Israël et la Jordanie, les forces iraniennes seront retirées de la frontière israélienne et finiront par quitter le pays. En outre, les États-Unis peuvent poursuivre leur plan de retrait de leurs forces de la Syrie.

Le Premier ministre Netanyahu a répondu qu’il saluait ce qu’il avait entendu lors de la conférence de presse de Trump et Poutine. « J’apprécie énormément l’engagement pro fond envers la sécurité d’Israël que le président Trump a exprimé lors de sa conférence de presse et je peux dire que l’alliance entre Israël et les Etats-Unis n’a jamais été aussi forte. »

« Je suis très reconnaissant de ce que M. Poutine a déclaré au sujet de la nécessité de respecter les accords de séparation de 74 entre la Syrie et Israël, j’apprécie la coordination de la sécurité entre les armées de la Russie et d’Israël. Toutes ces questions ont été évoquées  en détail par le président Trump et Poutine. Ces choses sont très importantes pour la sécurité Israël « , a-t-il ajouté.