Lahav 433 est une organisation parapluie de lutte contre le crime israélien au sein de la police israélienne, créée le 1er janvier 2008. Connue sous le nom de «FBI israélien», l’unité est la fusion de cinq bureaux chargés de l’application de la loi.

Elle a émis récemment une information importante concernant le visionnage de films pornographiques en Israël :

Les internautes qui ont regardé des films au contenu sexuel ont été tenus de payer une rançon. La cyber-unité de Lahav 433 a émis un avertissement suite aux plaintes des internautes sur le fait qu’ils avaient reçu par e-mail des menaces, après avoir surfé sur des sites web à contenu sexuel. Dans leurs messages, il y est affirmé que la caméra de leur ordinateur les a filmés en train d’effectuer des « actions » pendant qu’ils surfaient, et afin d’empêcher la diffusion de cette vidéo, ils doivent payer une rançon.

La police travaille contre les tentatives  criminelles d’extorsion  d’argent ayant cours sur des sites à contenu sexuel. Dans un communiqué publié lundi par la cyber-unité de Lahav 433, ses membres ont noté que ces derniers jours, des plaintes concernant des demandes de rançon ont été reçues de ces sites, qui devaient être payées via des messages envoyés par e-mail.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Selon l’unité informatique, les messages indiquaient que des logiciels malveillants étaient installés sur l’ordinateur du destinataire. Le message indiquait que ces programmes utilisaient la caméra installée sur l’ordinateur qui enregistrait l’internaute effectuant diverses actions tout en regardant du contenu sexuel sur le site.

Les internautes ont également été informés que pour éviter la diffusion des vidéos les concernant à leurs contacts, ils devaient payer une rançon en Bitcoin. Le message indique l’adresse e-mail et le mot de passe pour lui donner plus de crédibilité.

Cependant, l’enquête de la cyber-unité montre qu’il s’agit d’une activité malveillante utilisant des programmes informatiques qui n’ont pas de vidéos.

Elle montre également que l’adresse e-mail et les mots de passe proviennent d’anciens sites qui ont publié des adresses e-mail piratées. La police a appelé les surfeurs, qui ont reçu de tels messages, à contacter le poste de police proche de leur lieu de résidence et d’y déposer une plainte.