Le commandant de la Force Qods des gardiens de la révolution de l’Iran, Qasem a fait des déclarations gravissimes contre les Etats Unis et son président depuis le début de la vague des échanges de menaces entre les deux pays en un peu moins d’une semaine.

Dans un discours à Téhéran, Solimani se tourna directement vers Trump et  dit : «Vous nous menacez, les amoureux de la mort, nous sommes près de vous, où vous ne pouvez même pas imaginer. »

S’adressant aux membres du Club des jeunes journalistes iraniens, Solimani a appelé Trump à le menacer lui, et non pas le président iranien Hassan Rowhani .

« Jamais, jamais, jamais plus, vous ne menacerez les États-Unis car vous souffrirez des conséquences que peu ont souffert à travers l’histoire « , a écrit Trump ce lundi.

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Hier, Suleiman a répondu à Trump : « En tant que soldat et dans ma position et pour répondre aux menaces de Trump, s’il veut utiliser le langage des menaces, il devrait me les envoyer à moi, pas au président. »

Suleiman qui en tant que commandant de la Force Qods est responsable des opérations en dehors des gardiens de la révolution en Iran, a déclaré : « Trump utilise un langage qui est plus approprié pour les discothèques et les casinos. Trump devrait savoir que nous sommes un pays du martyr et nous l’attendons.»

« Trump, vous savez que cette guerre va détruire tout ce que vous avez, alors vous devriez faire attention de ne pas offenser le peuple iranien et le président de notre république », a déclaré Suleiman. « Vous connaissez notre force dans la région et nos capacités dans une guerre asymétrique.

La menace militaire de Suleiman est implicite et tente de dire que la mer Rouge n’est plus un moyen de protéger les troupes américaines dans la région. La mer Rouge est l’une des plus importantes routes de commerce du pétrole au monde.

Hier, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif en réponse aux remarques de Trump a dit que Téhéran est impassible : « Le monde a entendu vaines menaces plus graves il y a quelques mois et les Iraniens ne l’entendent pas ainsi, car même si dans un pays civilisé de 40 ans, nous sommes ici depuis plus de mille ans. Et nous avons vu la chute des empires, y compris le vôtre.

Le chef de la force Basij des Gardiens de la Révolution iranienne, le général Gulam Hussein Gibibarbar, a qualifié hier les mots de Trump de «guerre psychologique». « Nous n’abandonnerons jamais nos croyances révolutionnaires », a-t-il dit. L’Amérique veut détruire l’Iran, mais Trump ne peut rien contre nous, il n’osera pas. «