« Bombardez nous ce foutu endroit », a-t-on coutume de dire dans chaque conversation concernant la terreur implacable émanant de Gaza vers Israël. Après tout, nous avons déjà été accusés de bombarder Gaza . Alors pourquoi ne pas le faire?

Je vais vous dire pourquoi. C’est trop brutal. Ce n’est pas comme nous. L’idée de bombarder des civils innocents est trop horrible pour être envisagée.

Mais c’est difficile de le dire à voix haute. Cela vous donne l’air suspicieux, ou comme si vous étiez en train d’enraciner du mauvais côté. Alors je me tais, ou je m’abstiens de cliquer sur « J’aime » sur les commentaires de Facebook, suggérant qu’Israël bombarde Gaza. Je laisse mes non « similaires » exprimer mon manque d’approbation pour ces sentiments.

Parfois, je demanderai à l’autre partie d’imaginer ce qu’il adviendrait d’Israël si elle envisageait une telle décision. Le tollé mondial serait énorme. La réponse, bien sûr, est que le tollé est déjà énorme. En outre, disent les aspirants de cette fin de Gaza, qu’ils ont le sentiment que l’opinion publique s’effondrerait en un rien de temps, conformément au cycle de l’information en évolution rapide.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Mon instinct dit le contraire. Je pense que la réaction négative serait énorme: au-delà de tout ce que nous avons vu jusqu’ici. À l’heure actuelle, les photos de civils qui souffrent de l’agression israélienne sont fausses ou ne montrent pas la vérité . Imaginez si les photos étaient vraies!

L’opinion publique négative serait assourdissante. Les Juifs américains restants fidèles à Israël mais se rétracteraient et admettraient que les JINO avaient raison. L’ONU et l’UE exigeraient que justice soit faite à La Haye. Les Israéliens auraient peur de voyager, étiquetés comme des criminels internationaux. Et les entreprises israéliennes? Nous parlerions de BDS sur toutes les couvertures médiatiques.

Mais oubliez un temps soit peu l’opinion. Un tapis de bombes dans la Bande de Gaza  déclencherait une conflagration, une troisième guerre mondiale, à Dieu ne plaise, dans laquelle toute la région se liguerait sérieusement contre Israël. (Maintenant, si vous êtes un Juif craignant Dieu, ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose : La guerre pour mettre fin à toutes les guerres pourrait apporter Mashiach , le Messie.Nous ne pouvons pas aller de l’avant et bombarder Gaza sur la base de l’hypothèse que c’est comme ça que les choses vont se jouer, mais ça ne fonctionne pas, mais si les choses devenaient assez graves, certains pourraient trouver du réconfort dans cette idée.)

Mais quand on l’interroge sur l’idée de bombarder Gaza, la question inévitable est toujours la suivante: « Avez-vous une meilleure solution? »

Autrement, les gens deviendront passionnés et feront entendre leur voix: «Combien de soldats et de civils doivent mourir avant d’être sérieux?», Diront-ils. « Combien de cultures doivent être brûlées? Combien d’animaux ont été tués? Et quoi de notre écosystème?  »

 Ce sont des questions pour lesquelles personne n’a de réponses, et encore moins cet écrivain, qui a un fils soldat et des enfants et petits-enfants à Netivot, dans le Sud. C’est la situation dans laquelle nous nous trouvons après l’Expulsion, le plan de «Désengagement» d’Ariel Sharon. Sharon a jeté les Juifs hors de leurs maisons pour détourner l’attention des problèmes juridiques de ses fils . Il fit des 10 000 Juifs qu’il expulsa de Gaza et de Samarie l’agneau sacrificiel pour ses malheurs personnels. Ceci en dépit des promesses de campagne dans lesquelles il a juré qu’il n’abandonnerait jamais Gaza – malgré les référendums de citoyens dans lesquels les gens ont massivement voté contre la décision.

Ma conviction est que Sharon est en train de rôtir à la broche en enfer comme un poulet rôti pour l’expulsion des Juifs et la situation qui en résulte dans laquelle nous nous trouvons maintenant en enfer. C’est comme une histoire moderne de l’Arche de Noé, où le monde qui a été créé à Gaza à la suite de l’expulsion des Juifs est tout simplement trop laid, trop pourri avec la terreur et le mal, et il doit donc être détruit. Sauf que Dieu a promis qu’Il ne ferait plus jamais cela: ne détruirait jamais plus un monde.

Et c’est à Israël de décider si cela doit être fait. Mais nous ne pouvons pas, tout simplement.

Nous sommes donc coincés entre un rocher et la place dure des pions civils innocents et de l’opinion publique. Un purgatoire, si vous voulez, à l’enfer de Sharon.

 La seule chose que nous puissions faire, pour le moment, c’est de réagir plus durement sur ceux qui menacent l’État juif en voulant l’assiéger. Espérons que l’IDF prévoit de faire exactement cela. Israël doit cesser de jouer au poulet avec le Hamas. Nous devons faire peur aux terroristes, malgré le coût pour les civils. Nous devons mettre fin à la situation selon laquelle Israël émet des avertissements comme de faibles menaces: «Cessez de tirer  et lancez des roquettes ou nous vous ferons la guerre…

Les avertissements signalent seulement au Hamas de ralentir son activité terroriste juste assez pour qu’Israël se retire pour un moment.

Jusqu’à ce qu’il recommence…

Traduit par Infos-Israel.News