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Le Premier ministre a été discret pendant deux jours dans le sud, mais aujourd’hui, il a clairement indiqué qu’Israël ne se contenterait pas d’un «cessez-le-feu si il n’est pas total».

Lors de la réunion hebdomadaire du cabinet ce matin (dimanche), Netanyahou a dit que « nous sommes au milieu de la lutte contre le terrorisme à Gaza. Il y a un échange d’attaque et notre demande est claire :  un cessez-le-feu incomplet ne sera pas accepté. »

Selon Netanyahu, « jusqu’à présent, nous avons détruit des centaines de cibles militaires du Hamas, et à chaque attaque, les FDI font payer un lourd tribut au Hamas. Je ne révèlerai pas nos plans opérationnels ici, ils sont prêts. Notre objectif est de rétablir la paix pour les habitants du sud et des environs. Cet objectif sera pleinement atteint. « 

Même le ministre de la Culture Regev se réfère au sud et a rappelé les paroles de Netanyahou : « Le Premier ministre a dit que ce qui importe est la paix dans le sud, une situation très complexe qui pourrait nous faire revenir à la politique d’assassinats ciblés. Le Premier ministre en tient compte et en général, il prend toutes les décisions avec le ministre en chef de Sécurité « .

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le Ministre Uri Ariel, s’est aussi exprimé :  » Il n’y a pas de cessez-le-feu. Il est temps d’en finir. Se lèver pour les liquider  » Il a lié la situation dans le sud et la manifestation des arabes sur la place Rabin hier et a dit : » Je n’étais pas surpris de voir des drapeaux de l’OLP sur la place à Tel Aviv hier, mais j’ai été déçu par la présence des ces drapeaux de l’OLP redonnant à l’ennemi une raison de brûler les champs bordant Gaza, blessant nos soldats et tuant nos soldats. Nous avons besoin d’une décision claire. « 

Environ 100 résidents en bordure de Gaza ont manifesté hier à l’entrée de la gare de Hashalom à Tel-Aviv pour protester contre ce qu’ils appellent            « l’incompétence de la façon dont le gouvernement fait face à la situation de sécurité en bordure de Gaza et le Néguev occidental. » Les manifestants ont tenu des pancartes indiquant : « Israël brûle, nous exigeons plus de sécurité ».

Le Chef du Conseil régional de la côte Ashkelon, Yair Farjun, a déclaré ce matin au studio Ynet : « Nous sommes venus en Israël, non pas pour des vacances d’été. Nous sommes venus ici pour vivre et travailler… nous demandons au gouvernement de renforcer les aspects socio-économiques de notre région. Nous devenons plus puissants, donc soyez patients même le gouvernement devra mener les négociations dans tous les sens et le rythme approprié « .

A la fin de la semaine, l’envoyé de l’ONU au Moyen-Orient, Nikolaï Mladenov, et les dirigeants égyptiens ont agit pour un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, malgré le déni de légitimer la capitale de Jérusalem.

On se souvient de la fuite des discussions du cabinet au cours de l’opération Tzuk Eitan, au cours de laquelle les ministres ont divulgué aux journalistes ce qui se passait dans les réunions et l’absence de prise de décisions concernant les tunnels.