Le journal arabe Al-Akhbar a dévoilé vendredi quelques détails des négociations qui ont lieu  entre Israël et le Hamas avec la médiation de l’Egypte.

La diplomatie entre Gaza et l’Egypte d’une part, et l’Egypte et Israël d’autre part dure depuis le début des exacerbations associées au conflit en cours à la frontière depuis le mois de mars de cette année, la soi-disant « Marche du  retour ».

Ces derniers jours, tous les nouveaux détails du futur accord sont en cours de clarification. En échange de trêve du Hamas, Gaza recevra beaucoup par le Qatar comme le paiement de l’électricité fournie à la bande de Gaza, l’assistance économique et le port de fret à Chypre, qui sera sous contrôle israélien à Gaza. Ceci est en plus du checkpoint ouvert de « Kerem Shalom » en Israël et « Rafiah » en Egypte.

À Tel Aviv, Kamal Abbas, le chef du renseignement égyptien, et ministre de La Défense, Avgdor Lieberman, se sont rencontrés.

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De plus, ce 22 juin, l’ambassadeur du Qatar s’est rendu secrètement dans la bande de Gaza, afin de discuter de l’ampleur de l’aide qatari. Officiellement, Israël a refusé de servir de médiateur au Qatar dans les négociations en faveur de l’Égypte.

Et maintenant, selon Al-Akhbar, un accord n’a pas encore été signé en raison du fait que le Hamas rejette les conditions préalables d’Israël comme le transfert de deux soldats de Tsahal, deux otages morts et deux civils vivants arrivés accidentellement dans la bande de Gaza. Selon le Hamas, les négociations sur l’échange de corps de soldats contre des prisonniers palestiniens peuvent prendre beaucoup de temps et ne peuvent pas être une condition de l’accord de paix actuel.

En principe, ce plan de paix devrait être conçu non pas pour un an, et pour un temps assez long (5 ans), puisque les pays arabes ont promis d’investir à Gaza pour la reprise économique, mais aussi pour le retour des corps des deux soldats à la maison. Les parents d’un d’entre eux, Adar Goldin, a présenté hier une action en justice devant la Haute Cour contre le Premier ministre et le gouvernement, car leur fils est déjà depuis quatre ans dans ce lieu et personne ne peut résoudre le problème, et, selon les parents, ils ne veulent pas le résoudre.