On ne doit pas passer trop vite sur la décision de cessez le feu prise par Bibi et qui nous frustre tous de ce que nous pouvions légitimement considérer comme la vengeance, via Tsahal, des civils contre les terroristes, des droits de l’homme contre la barbarie. Je n’ai pas tous les éléments de l’accord de cessez-le feu et d’ailleurs cet accord ne me parait pas très clair à priori.
Il y’a des arrières pensées des deux cotés. Toutefois, la première raison, pour un état de mettre en péril la vie de ses soldats est de protéger sa population civile. Si l’accord permet à Israël d’atteindre cet objectif sans perdre une seule vie de plus, on ne peut que l’approuver. Par ailleurs, le monde entier sait à présent que Bibi avait les moyens de vitrifier Gaza avec le soutien de la population israélienne et qu’il ne l’a pas fait. Cela prouve que l’éthique militaire de Tsahal n’est pas un vain mot.
Il faut saluer au passage l’effort spectaculaire de Tsahal pour informer et communiquer au cours de ces 8 derniers jours. La presse et la communauté internationale n’attendait que l’intervention terrestre pour faire le calcul des morts palestiniens et condamner Israël cela n’a pas eu lieu. De plus, tout le monde sait bien que les tirs en provenance de Gaza qui ont suscités cet épisode se sont intensifiés à seule fin que de créer un contre feu à la situation en Syrie et relativiser la couverture médiatique du conflit syro-syrien dans les médias.
Non seulement Israël a eu la patience d’attendre avant d’intervenir mais en plus Israël a su mettre fin à l’opération en ayant tiré le meilleur bénéfice de l’opération. Tous les politiques et journalistes, gros malins, dont l’argument consistait à prétendre que l’action israélienne n’avait pour seul objectif qu’un bénéfice électoral se trouvent contredit car Netanyahu qui était donné gagnant dans les sondages sans avoir mené aucune guerre pendant la durée de son mandat n’a pas hésité, dans l’intérêt de ses concitoyens à prendre la décision sage du cessez-le-feu, mais qui s’avère très impopulaire et qui risque de lui coûter sa place.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :