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Au mois de Mai, le ministre polonais de l’agriculture a dit qu’il ne céderait pas aux militants des droits des animaux concernant l’interdiction de l’abattage rituel dans le pays.

Marek Sawicki, ministre de l’Agriculture a déclaré le 16 mai que l’interdiction de l’abattage rituel serait contraire à la Constitution polonaise, qui garantit la liberté de religion.

«En vertu du droit de l’Union européenne, l’abattage rituel est acceptable et il n’y a aucune raison de l’interdire », a également déclaré M. Sawicki.

Le journal polonais Rzeczpospolita avait rapporté que l’un des abattoirs polonais, où l’abattage rituel est effectué appartient à un collègue du ministre.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Les organisations de défense des animaux ont protesté contre l’abattage rituel (cacher et hallal), en disant que les animaux abattus selon la loi juive et islamique souffrent beaucoup plus, que si elles sont tuées par la manière traditionnelle.

Le ministère polonais de l’Agriculture avait donc autorisé l’utilisation de l’abattage rituel mais les militants des droits des animaux disent que la loi polonaise de protection des animaux ne le permet pas. Ils ont demandé au procureur du pays de déterminer si le ministère viole la loi en autorisant l’abattage rituel.

Selon la loi polonaise:  » les animaux doivent être étourdis avant l’abattage, la seule exception est l’abattage rituel. »

Les défenseurs des animaux croient aussi que permettre l’abattage rituel en Pologne est illégal parce qu’elle n’est pas régie par une loi du gouvernement, mais avec l’autorisation du ministre de l’Agriculture.

Mais, cette fois-ci, la Cour constitutionnelle de Pologne a statué, qu’il n’y a aucun accord légal permettant l’abattage rituel dans le pays.

Selon le décret publié : « la loi interdisant l’abattage de bêtes encore conscientes, s’appliquera à l’abattage juif et musulman ».

Les réactions ne se sont pas fait attendre, et le rabbin Aryeh Goldberg, vice-directeur du Centre rabbinique européen, a affirmé que  »cette décision rappelle les périodes sombres de l’histoire de la région en général et de la Pologne en particulier », appelant à  »régulariser à nouveau l’abattage rituel casher ».