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Environ 60 échantillons ont été prélevés à partir des restes du leader palestinien Yasser Arafat pour savoir, s’il a été empoisonné par du polonium, selon un journal suisse, ce dimanche .

Les échantillons ont été répartis entre trois équipes qui ont fait des analyses distinctes, huit ans après sa mort dans un hôpital français, selon Patrice Mangin, sur le journal « Le Dimanche Matin » .

Mais la grande surprise révélée par le site  egyptindependent.com est que le pathologiste en charge était un palestinien et le seul à être autorisé à toucher le corps d’Arafat, mardi dans la ville de Ramallah en Judée Samarie.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Il était chargé de «prendre tous les échantillons, environ 60 au total », a déclaré Mangin, directeur du Centre universitaire suisse de médecine légale de Lausanne.

L’équipe française est venue à la demande de la veuve de Yasser Arafat Souha, tandis que l’ équipe russe a été envoyé par l’Autorité palestinienne.

Mangin a déclaré que l’enquête prendrait trois ou quatre mois.

S’exprimant peu après le processus d’exhumation achevé, Tawfiq Tirawi, qui dirige l’enquête palestinienne sur la mort d’Arafat, a déclaré à Ramallah, qu’il allait saisir la Cour pénale internationale de La Haye, s’ ils trouvent la preuve que le leader vétéran a été empoisonné.

Les investigations ont été décidées après avoir constaté des montants anormaux de polonium, une substance radioactive, retrouvée sur les effets personnels d’Arafat, selon Souha sa femme..

Le polonium est la même substance qui a tué l’ex-espion russe du Kremlin, Alexandre Litvinenko, à Londres en 2006.

Il y a plusieurs irrégularités dans cette enquête. La première raison est le fait que les Russes sont impliqués et surtout la présence du pathologiste palestinien qui avait la possibilité d’ajouter les traces de polonium dans les échantillons des tissus d’Arafat avant de les donner à l’équipe de recherche?

Le fait que la Suisse et la France prélèvent des échantillons de tissus directement d’Arafat aurait peut être abouti à des résultats plus honnêtes, mais la triste réalité est que c’est un Arabe palestinien qui est impliqué dans ce prélèvement direct sur Arafat et parce que l’OLP a annoncé  publiquement lors de la mort d’Arafat, qu’il avait été « assassiné ».