Transparency International, une organisation internationale de lutte contre la corruption et de surveillance de la corruption dans le monde, a hautement apprécié les efforts d’Israël dans ce domaine.
Le succès d’Israël dans ce domaine au cours des dernières années est clair : en 2015, notre pays est l’un des derniers endroits dans le classement de la lutte contre la corruption internationale.
Il s’agit de renforcer la lutte contre la corruption d’hommes d’affaires israéliens avec des responsables étrangers. La loi sur la répression de ces crimes a été adoptée en 2008, mais elle n’a commencé à être appliquée activement qu’au cours des deux dernières années.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Il suffit de rappeler le cas de l’entreprise de construction Shikun u-Binui, qui appartient au groupe Arison. Ses dirigeants sont soupçonnés de payer des pots de vin à des fonctionnaires du gouvernement au Kenya pour les grands contrats de construction dans le pays africain.
Plusieurs chefs de la compagnie de construction navale israélienne Israel Shipyards, soupçonnés d’avoir corrompu des fonctionnaires africains pour avoir conclu des ordres de défense de dizaines de millions de dollars, ont également été cités.
L’un des cas les plus importants de corruption internationale en Israël concerne le milliardaire Beney Steinmetz, qui a soudoyé l’ancien président de la Guinée pour obtenir des licences d’exploitation minière.
En évaluant l’application active de la loi anti-corruption, Transparency International a placé Israël sur un pied d’égalité avec sept pays : l’Allemagne, l’Italie, la Norvège, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis. L’Australie, le Brésil, le Portugal et la Suède comptent parmi les pays qui appliquent modérément les lois anti-corruption.
« Israël et le Brésil ont considérablement amélioré leur notation, en commençant par une application mineure ou nulle en 2015 », indique le rapport.
Annexe – Juridictions par catégorie d’exécution :
Application active : Sept pays avec 27% des exportations mondiales
Allemagne, Israël, Italie, Norvège, Suisse, États-Unis et Royaume-Uni
Application modérée : quatre pays avec 3,8% des exportations mondiales
Australie, Brésil, Portugal et Suède
Application limitée : onze pays représentant 12,3% des exportations mondiales
Afrique du Sud, Argentine, Autriche, Canada, Chili, *France, Grèce, Hongrie, Lituanie, Pays-Bas et Nouvelle-Zélande
Application faible ou nulle : 22 pays avec 39,6% des exportations mondiales
Belgique, Bulgarie, Colombie, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, Irlande, Japon, Luxembourg, Mexique, Pologne, Russie, Corée du Sud, Espagne, Turquie, Slovaquie et Slovénie. Nous incluons également ici la Chine, Hong Kong, l’Inde et Singapour.
Concernant la *France, qui pour rappel est signataire de la Convention de l’OCDE, fait partie des 33 pays figurant dans les catégories «limitée» et «faible ou nulle» représentent environ 52% des exportations mondiales.
«Il est inacceptable qu’une grande partie du commerce mondial soit susceptible de subir une corruption sans conséquence», a déclaré Delia Ferreira Rubio, présidente de Transparency International. «Les gouvernements ont promis d’appliquer des lois contre la corruption de fonctionnaires étrangers dans le cadre des conventions de l’OCDE et de l’ONU. Pourtant, nombreux sont ceux qui n’enquêtent même pas sur des affaires majeures de grande corruption, impliquant des entreprises d’État et des hauts responsables politiques. Celles-ci ont un effet particulièrement corrosif, et ont finalement un impact sur les citoyens ordinaires du pays les plus difficiles.
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