Pour l’élévation des Âmes de Louise Yoheved Bat Noira Shoshana et Gilda Adina bat Louise Yoheved
Le péché, dit le Maharal, n’est qu’accessoire à la neshamah (âme) du juif. Il ne peut pas endommager la neshamah elle-même mais il superpose plutôt des couches d’impureté qui les séparent de son essence. Cela forme également une barrière qui le sépare de sa connexion avec Hachem, puisque sa connexion à Hachem se fait par cette essence qui reste toujours sainte, pure et intacte. Quand on s’éloigne et on se détache de son essence, on devient également étranger à Hashem.
La Techouva (repentance) est donc le retour du Juif à son essence et la destruction des barrières qui le séparent de Hachem. Hachem ne quitte pas le Juif quand il pèche ; le juif perd plutôt le contact avec Hachem, qui réside toujours dans l’essence de son âme. Comme les sages le disent sur le verset : «Je dors, mais mon cœur est réveillé» (Shir HaShirim 5: 2), mon cœur se réfère à Hachem. Bien que le Juif dorme et perd conscience de Hachem, Hachem occupe toujours son cœur.
Cela nous aide à comprendre une autre raison pour laquelle il faut faire le « vidouï ». En articulant son péché par le « vidouï », le Juif en fait quelque chose d’extérieur à lui-même.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :