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Voici la règle : si un événement majeur se produit au Moyen-Orient, il y aura généralement un impact sur Israël…

La disparition en Turquie du critique du gouvernement saoudien et du chroniqueur du Washington Post, Jamal Khashoggi, et la possibilité très réelle que les Saoudiens l’aient kidnappé, tué ou les deux, ne font pas exception.

En surface, cette histoire semble éloignée de Jérusalem. Israël n’étant aucunement impliqué et même le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui ne rate jamais une occasion d’accuser Israël, ne dit pas que Jérusalem y est pour quelque chose.

Alors, comment cela affecte-t-il Israël ?

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Selon Eran Lerman, le vice – président de l’Institut de Jérusalem pour les études stratégiques et un ancien chef du conseil adjoint à la sécurité nationale, a déclaré : « Il n’est certainement pas dans notre intérêt de voir le statut du gouvernement saoudien diminué à Washington. »

Mais, comme il semble de plus en plus que le gouvernement saoudien et donc le prince héritier réformiste Mohammed bin Salman, connu sous le nom de MBS  aurait contribué à la disparition de Khashoggi. C’est exactement ce qui commence à se produire : l’éclat se brise sous le lustre de MBS.

Cela n’a pas commencé avec cet incident. Déjà en août, lorsque l’Arabie saoudite avait expulsé l’ambassadeur du Canada et conclu de nouvelles ententes commerciales en raison des critiques formulées par le Canada à l’égard des violations des droits de l’homme commises en Arabie saoudite, des voix se sont élevées aux États-Unis pour demander si le MBS était le bon dirigeant.

L’incident de Khashoggi renforce cette tendance. Comme l’indiquait jeudi le New York Times, « la disparition de Khashoggi met en danger le pari de Kushner sur le prince héritier saoudien et son lien avec Israel ».

Sans oublier la rapide condamnation de Abbas… bien plus rapide que la mort de civils en Israël par des terroristes palestiniens…

En effet, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a publié dimanche une déclaration dans laquelle il exprimait sa « pleine confiance » en l’Arabie saoudite et félicitait ses dirigeants pour leur soutien aux Palestiniens.

Selon le communiqué publié par le bureau du président de l’AP, M. Abbas aurait déclaré « avoir une confiance absolue » dans le roi saoudien Salman bin Abdulaziz Al Saud et son prince héritier, Mohammed bin Salman.

« La Palestine était – et restera – du côté de l’Arabie saoudite », a déclaré Abbas. Il a également exprimé son appréciation des positions de l’Arabie saoudite, « qui a toujours soutenu – et continue de le faire – notre juste cause et les droits de notre peuple ».

L’agence de presse palestinienne Wafa, qui a publié la déclaration d’Abbas dimanche après-midi, n’a donné aucune raison pour laquelle le président de l’Autorité palestinienne avait décidé de manifester publiquement son soutien à l’Arabie saoudite et à ses dirigeants, en particulier le prince héritier Mohammed bin Salman.

Des sources palestiniennes à Ramallah ont toutefois déclaré croire que cette déclaration avait été publiée à la demande de la direction saoudienne à la suite de la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, le moins vu entrant dans le consulat saoudien en Turquie plus tôt ce mois-ci.

Les Saoudiens, ont indiqué les sources, cherchent à rassembler le soutien arabe face aux critiques croissantes suscitées par leur rôle présumé dans la disparition de Khashoggi.