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Une délégation des services de renseignements égyptiens est arrivée hier à Gaza, où elle rencontrera les dirigeants du Hamas dans le cadre de sa dernière tentative visant à empêcher une forte escalade et peut-être même une nouvelle guerre entre Israël et le Hamas.

Dans cet esprit, les Egyptiens se sont rendus à Gaza.

D’importants invités des pays de la pyramide envisagent de se rendre jeudi à Ramallah pour discuter avec Abou Mazen du moyen de sortir du conflit entre l’Autorité palestinienne et les dirigeants du Hamas.

Pour le Hamas, comme cela a souvent été le cas par le passé, la terreur contre Israël est un moyen de faire pression sur Ramallah. Le chef de l’Autorité palestinienne, à son tour, ne fait rien pour empêcher la guerre entre le Hamas et Israël de prouver sa « pertinence » dans ce triangle.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Jackie Khoury, observateur de Ha’aretz sur les affaires arabes, a écrit que la visite des Égyptiens à Gaza est «importante et dramatique». L’objectif du Caire est d’empêcher une autre guerre dans la bande de Gaza.

Khoury cite un journal pan-arabe publié à Londres qui rapporte que le chef des services de renseignements égyptiens Kamel demande aux factions palestiniennes de reprendre le processus de réconciliation et de mettre fin aux actions terroristes contre Israël. Cette demande sonnera comme un ultimatum: si Abou Mazen ne recule pas, le Caire menace d’interagir directement avec le Hamas, en contournant Ramallah.

Dans le même temps, la confrontation entre Israël et Gaza est passée de problème militaire et stratégique à un problème politique. Les ministres se font concurrence dans la rhétorique militante, qui prend de plus en plus un caractère de propagande électorale.

Suite aux attaques de Bennett, Avigdor Liberman, qui était auparavant très sobre et faisait appel au pragmatisme, s’exprime aujourd’hui sur un ton extrêmement belliqueux. Il a déclaré que la guerre avec le Hamas était inévitable et a souligné qu’elle devrait commencer le plus rapidement possible.

L’un des principaux observateurs militaires, Ron Ben-Yishai, a écrit aujourd’hui à Ynet que l’armée préférait la « gestion du conflit » actuelle avec le Hamas à la grande opération à Gaza. Les dirigeants politiques sont essentiellement du même avis, mais, apparemment, pour des raisons électorales, les dirigeants n’osent pas dire cela ouvertement à la population. « La contrainte, bien sûr, érode le confinement, mais la question demeure: à quoi mènera la nouvelle opération? », écrit Ron Ben-Yishai.