Le journal égyptien Al-Akhbar a rapporté vendredi que la délégation égyptienne avait demandé au Hamas de réduire la tension à la frontière avec la bande de Gaza, de retirer les manifestants à 500 mètres de la barrière et de ne pas côtoyer les soldats des FDI ni de les provoquer. La délégation a demandé que les projets humanitaires des Nations Unies aient une chance, et le Hamas a répondu que ces projets ne seraient pas suffisants pour résoudre la situation tragique dans la bande de Gaza et que le blocus devait être levé.
En plus de la délégation égyptienne, il y avait bien évidemment, le chef du Hamas, Ismail Haniyeh et son adjoint Khalil al-Hayya, les chefs des renseignements égyptiens Ayman Badia, ainsi que le responsable du dossier palestinien, le général Ahmad Abd al-Khaliq, ainsi que Hamam Abu Zeid. La délégation a annoncé que la visite du chef des services de renseignement, Abbas Kamel, n’avait pas été annulée, soulignant que l’annulation était due au fait qu’il se soit joint à la visite de Nadia Abd al Fatah Al-Sisi en Russie.
Dans une brève déclaration à la fin de la réunion, Al-Hayah a nié l’arrivée de la délégation égyptienne avec un message menaçant d’Israël.Des sources palestiniennes ont déclaré que la délégation avait réitéré la nécessité de réduire la tension, en particulier lors des marches de retour du vendredi.
Il a également été annoncé que Kamel travaillerait avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, afin de le persuader de lever ses sanctions contre la bande de Gaza et de poursuivre ses efforts pour réconcilier les Palestiniens. Le Hamas a conditionné sa réconciliation à la mise en place d’un gouvernement d’union et à un accord établissant un cadre pour la formation d’un conseil national uni.
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