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Lors d’une réunion avec des personnalités politiques dans son palais, le roi a déclaré que les annexes à annuler concernaient le bail de l’île de paix à Naharayim et de l’enclave du Tzofar dans l’Arava. « Ce sont des terres jordaniennes – et elles resteront comme ça »
Le roi de Jordanie, Abdullah, a déclaré dimanche que son pays « informait Israël de sa décision d’annuler les annexes de l’accord de paix concernant le bail de l’île de paix à Naharayim et de l’enclave du Tzofar dans l’Arava ». Abdullah a fait ces remarques lors d’une réunion avec des responsables politiques dans son palais à Amman. Il a dit que c’était « une terre jordanienne et qu’ils resteront, car la Jordanie exercera notre souveraineté sur eux ».

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Attaque sur l’ile de paix par des jordaniens contre des élèves juives

Selon l’accord de paix conclu en 1994 entre les deux pays, Israël a loué ces deux enclaves à la Jordanie pour 25 ans. En vertu de l’accord, chaque partie peut annoncer la résiliation de cet accord moyennant un préavis d’un an. Dans exactement un an, la date de location expirera. Par conséquent, l’annonce du roi Abdullah intervient à temps dans les termes de l’accord. Ainsi, la Jordanie annonce qu’elle n’acceptera pas de prolonger le bail.

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Il y a quatre mois, pour la première fois depuis plusieurs années, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le roi Abdullah de Jordanie se sont rencontrés à Amman, en Jordanie. Le Premier ministre et le roi ont discuté de l’évolution de la situation dans la région, de l’avancement du processus politique et de la promotion des relations économiques entre les deux pays. Le chef du Mossad, Yossi Cohen, a rejoint la réunion, mais l’ambassadeur d’Israël en Jordanie, Amir Weissbrod, n’a pas été invité à la réunion sauf le secrétaire militaire, Eliezer Toledano, le conseiller politique Jonathan Shechter, le chef de cabinet Yoav Hurvitz et le conseiller économique Avi Simhon.

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Cette réunion était la première depuis l’incident à l’ambassade d’Israël en Jordanie en juillet 2017. Les médias jordaniens rapportaient à l’époque que le roi Abdullah de Jordanie avait insisté auprès de Netanyahu sur la nécessité de progresser sur la voie du règlement du conflit israélo-palestinien sur la base de la solution des deux États. Le roi a également déclaré à Netanyahou que le statut de Jérusalem pour les musulmans et les chrétiens était tout aussi important que pour les juifs, et que Jérusalem était la clé de la paix et devait être réglée dans le cadre de négociations de paix permanentes.