Les graffitis antisémites apparaissent presque tous les jours dans les universités françaises, selon le président du syndicat des étudiants juifs du pays
Les graffitis antisémites sont de plus en plus fréquents dans les établissements d’enseignement supérieur français, a déclaré le président du syndicat des étudiants juifs du pays à la suite de plusieurs incidents.
Sacha Ghozlan, président de l’Union des étudiants juifs de France, a publié mercredi une déclaration à la suite de la découverte de graffitis visant le doyen d’une école de médecine de la région parisienne.
La ministre française de l’Education, Frédérique Vidal, a condamné mardi l’antisémitisme dans une déclaration selon laquelle « c’est un problème inacceptable et qui concerne tout le monde ». Elle a déclaré qu’elle « luttera contre les discours de haine criminels » dans le système éducatif français.
Mais « alors que la ministre de l’Education s’est engagée le 23 octobre à lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, les graffitis deviennent un événement presque quotidien », a écrit Ghozlan dans sa déclaration.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Le graffiti qui a provoqué la réaction de Vidal a qualifié le doyen par intérim de la faculté de médecine de Créteil de « voleur », avec l’une des lettres en forme d’étoile de David, a rapporté Le Figaro. Le nom du doyen par intérim n’a pas été publié dans les médias français.
Plus tôt ce mois-ci, le mot «Juden», en allemand pour les Juifs, est apparu avec des croix gammées sur les murs de l’école de commerce HEC à Paris.
Le mois dernier, Vidal a également condamné ce qu’elle a qualifié de «graffiti antisémite» à l’encontre de Patrick Levy, recteur de l’Université Grenoble-Alpes, dans l’est de la France.
Ces graffitis, qui ne mentionnaient pas les Juifs et étaient cryptiques, ont été découverts lundi. L’université a également condamné l’incident mais ne l’a pas qualifié d’antisémite, a rapporté France TV Info.
Également le mois dernier, dans la ville de Zoebersdorf, à l’est du nord-ouest de Strasbourg, à 25 km au nord-ouest, des inconnus ont écrit «Les Juifs sales Marx, les immigrants sortis» au siège du conseil municipal.
Nous utilisons des cookies sur notre site Web pour vous offrir l'expérience la plus pertinente en mémorisant vos préférences et vos visites répétées. En cliquant sur « Accepter », vous consentez à l'utilisation de TOUS les cookies.
Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience lorsque vous naviguez sur le site Web. Parmi ces cookies, les cookies classés comme nécessaires sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour le fonctionnement des fonctionnalités de base du site Web. Nous utilisons également des cookies tiers qui nous aident à analyser et à comprendre comment vous utilisez ce site Web. Ces cookies ne seront stockés dans votre navigateur qu'avec votre consentement. Vous avez également la possibilité de désactiver ces cookies. Mais la désactivation de certains de ces cookies peut avoir un effet sur votre expérience de navigation.
Les cookies nécessaires sont absolument essentiels au bon fonctionnement du site Web. Cette catégorie comprend uniquement les cookies qui garantissent les fonctionnalités de base et les fonctions de sécurité du site Web. Ces cookies ne stockent aucune information personnelle.