La tension entre Moscou et Jérusalem a augmenté mercredi, lorsque des sources russes ont annoncé que le président russe Vladimir Poutine ne rencontrerait pas le Premier ministre Benjamin Netanyahu ce dimanche 11 novembre à Paris.
Tout au long du mois d’octobre, les efforts israéliens pour organiser une telle réunion se sont poursuivis.
Le ministre Zeev Elkin a clairement indiqué que les avions Air force n’hésiteront pas à attaquer des batteries de missiles de la Russie S-300 stockés en Syrie, et que ces attaques peuvent affecter des soldats de l’armée russe, si ces batteries attaquent des cibles israéliennes, ce qui a fait les grands titres des médias russes.
Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Alex Ben-Zvi, a déclaré hier aux journalistes russes qu’ils discutaient de la possibilité d’une rencontre entre les deux dirigeants à Paris, la première après l’incident avec l’avion de reconnaissance russe abattu par des Syriens.
Les médias israéliens ont rapporté que Netanyahu envisageait de se rendre à Paris pour rencontrer Poutine, mais cette idée n’est pas venue. La France a demandé à ne pas tenir de réunions bilatérales en marge des cérémonies du 100e anniversaire de la signature de l’armistice de Compiègne. Cela s’appliquait au possible rendez-vous de Poutine avec Donald Trump et avec Netanyahu.
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