Le gouvernement américain a dispensé de l’application de sanctions trois centrales nucléaires iraniennes afin qu’elles puissent continuer à fonctionner comme avant, mais a averti qu’elles seraient soumises à « un examen minutieux » afin d’empêcher le développement d’une bombe nucléaire, a annoncé le département d’Etat.
Les installations qui bénéficient de cette mesure sont celles d’Arak (centre de l’Iran), de Bushehr (sud) et de Fordow, près de la ville de Qom, qui ont été construites sous terre pour se protéger de toute attaque militaire.
Dans une déclaration, la porte-parole du département d’Etat, Heather Nauert, a expliqué que la mesure est « provisoire » et ne permet que la poursuite des projets de non-prolifération à Arak, Bushehr et Fordow « sous le contrôle le plus strict pour garantir la « transparence » de l’Iran.
À la suite de cette mesure, selon Nauert, la surveillance internationale des installations nucléaires iraniennes sera maintenue.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Nauert a estimé que les inspections améliorent la capacité des États-Unis. de « restreindre » le programme nucléaire iranien et de continuer à faire pression sur Téhéran pour l’obliger à négocier un pacte qui ne se limite pas au programme nucléaire et englobe son soutien à des groupes tels que l’organisation chiite libanaise du Hezbollah.
Aujourd’hui à 05h00 (heure locale 05H0 GMT), l’exécutif américain a imposé à l’Iran les sanctions qu’il avait levées à la suite de la signature de l’accord sur le nucléaire signé en juillet 2015 par la République islamique et le G5 + 1, puis intégré par la Russie, Chine, Royaume-Uni, France, Allemagne et États-Unis.
Le président américain Donald Trump s’est retiré de l’accord en mai et a annoncé la reprise des sanctions.
Ce pacte fixait des restrictions à la possession d’uranium enrichi, ainsi que des modifications dans la conception de certaines centrales nucléaires, notamment la refonte du réacteur de recherche d’Arak, afin de réduire la production potentielle de plutonium, un autre matériau capable de nourrir les armes atomiques.
Jusqu’à présent, les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont confirmé que l’Iran continuait de respecter toutes les limites imposées à son programme nucléaire.
Les sanctions imposées par les États-Unis aujourd’hui affectent la vente de pétrole iranien, les transactions financières avec sa banque centrale et le secteur portuaire du pays, bien que des exemptions soient prévues pour huit pays (Chine, Inde, Italie, Grèce, Japon, Corée du Sud, Taiwan et Turquie).
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