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Le major général (Rés.) Amos Yadlin, chef de l’Institut d’études sur la sécurité nationale, s’est exprimé sur la méthode utilisée qui consiste a envoyer des coups de semonce avant une attaque pour informer à l’avance l’ennemi de l’évacuation de son siège.

Lors de la réunion du cabinet de ce matin, le major général a dit qu’il faudra atteindre les trois objectifs stratégiques suivants :

1 – rétablir le calme dans la bande de Gaza grâce à la dissuasion d’Israël
2 – revenir sur la voie des négociations, ce qui évitera une crise humanitaire
3 – démilitariser la bande de Gaza.

« Il existe une autre option : Israël doit sérieusement nuire à l’aile militaire du Hamas, ne pas se conformer aux règles qui régissent le Hamas et l’empêcher de causer des dommages importants à Israël.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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De manière surprenante, Israël doit agir au-delà des attentes de l’ennemi. Nous constatons que, malgré les attaques des forces aériennes, l’objectif stratégique de réhabilitation de la dissuasion n’est pas atteint et que les vrais règles de la guerre permettent de porter un coup plus dur à la branche armée du Hamas.

Israël a attaqué au cours des dernières 24 heures avec une méthode inappropriée en utilisant « la frappe sur le toit » qui a pour objectif de prévenir les membres du Hamas et fuir le bâtiment avant l’attaque. Un coup sévère à l’aile militaire du Hamas est un coup porté aux hauts commandements, à leurs abris dans lesquels ils se cachent et aux terroristes est la méthode utilisée en temps de guerre, l’ennemi n’est pas informé à l’avance de son évacuation de son quartier général.

Des mesures doivent être prises pour éviter de nuire à ceux qui ne sont pas impliqués, mais dans la guerre, il y aura également des victimes et du sang sur la tête des dirigeants du Hamas qui utilisent les civils comme des boucliers humains.

Nous sommes reconnaissants envers les combattants du Dôme de fer et au personnel de la Défense passive, et surtout aux civils des environs de Gaza et d’Ashkélon. Mais une bataille décisive est de porter un coup puissant à l’ennemi plutôt que la défense. Ce n’est qu’après le rétablissement de la dissuasion par un coup très puissant porté au Hamas que nous pourrons revenir sur la voie de négociations stables et peut-être aussi sur le plan politique. »