Le groupe terroriste palestinien Hamas, qui gouverne la bande de Gaza, serait à la recherche de suspects qui auraient aidé les forces spéciales israéliennes à effectuer un raid il y a près de deux semaines selon un reportage samedi dans le journal libanais al-Akhbar.
Le fourgon aurait été utilisé par les forces israéliennes ou par des personnes soupçonnées de les aider, surnommé « collaborateurs », selon le rapport.
Le 11 novembre, un groupe de soldats israéliens a été découvert profondément dans le sud de Gaza au cours d’une opération qui a mal tourné, entraînant un affrontement meurtrier qui a coûté la vie à un officier supérieur des FDI et à sept combattants palestiniens. L’incident a déclenché une journée de tirs de roquettes féroces en provenance de la Bande de Gaza et de frappes aériennes israéliennes en représailles.
Un responsable du Hamas a déclaré plus tôt cette semaine que les forces semblaient avoir tenté d’installer un équipement qui permettrait à Israël d’espionner plus facilement les Palestiniens dans l’enclave côtière.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
«L’ennemi sioniste a tenté de réaliser une avancée majeure en matière de sécurité. Il a apparemment essayé d’installer du matériel et de construire quelque chose qui le rendrait plus facile à tuer, à pirater et à enlever », a déclaré la semaine dernière le chef adjoint du Hamas à Gaza, Khalil al-Hayya, à la télévision affiliée au Hamas.
Selon le journal samedi al-Akhbar, un responsable du Hamas aurait déclaré que le groupe avait saisi une partie du matériel d’espionnage israélien que les forces tentaient d’installer. Ce matériel était similaire au matériel précédemment saisi dans une « cellule d’espionnage » en mai.
Le Hamas était particulièrement fier d’avoir publié jeudi des photographies montrant des membres des forces spéciales israéliennes impliquées dans le raid de la semaine dernière, selon le rapport libanais, qui qualifierait cela de « coup dur » pour le censeur militaire israélien.
Les photographies ont été distribuées sur les médias sociaux, ainsi que l’adresse électronique et les deux numéros de téléphone de l’aile militaire du groupe terroriste au pouvoir à Gaza, les Brigades Izz ad-Din al-Qassam, afin de permettre aux gens de fournir des informations sur l’opération. Des images des deux voitures qui auraient été utilisées par les forces spéciales israéliennes lors du raid ont également été publiées.
Bien que disponibles librement sur Internet, les photographies ne pouvaient pas être publiées par les médias israéliens sur ordre du censeur militaire. Le censeur a approuvé la publication de la photo pixelisée mais notre site ne les publiera pas.
Selon un reportage de la chaîne de télévision Hadashot vendredi, les forces du Hamas ont procédé à des fouilles aléatoires et à la mise en place de barrages routiers ces derniers jours, alors qu’elles tentaient de trouver plus de détails sur ce qu’Israël préparait dans la Bande de Gaza.
Le groupe palestinien craint que les troupes d’élite israéliennes opèrent encore sous le nez des terroristes de la bande de Gaza, y compris en exploitant une base, selon le rapport.
Selon le reportage de Hadashot, qui aurait été diffusé sous le contrôle attentif de la censure militaire israélienne, le Hamas a du mal à comprendre ce que l’équipe des FDI faisait à Gaza.
Le Hamas pense que les troupes israéliennes impliquées dans cet incident ont pénétré à Gaza à un point de passage officiel, où elles auraient montré des papiers d’identité, a rapporté la télévision. Selon le Hamas, les forces spéciales israéliennes auraient maintenu une base militaire dans une maison à Gaza sous le prétexte d’une organisation caritative, a rapporté le journal Hadashot.
Le Hamas demande depuis combien de temps la base israélienne opère à Gaza et y en a-t-il d’autres, a rapporté la télévision israélienne. Apparemment, les forces israéliennes avaient à leur disposition des voitures, notamment une Mercedes et une Volkswagen, et des armes, a-t-il ajouté.
Dans une déclaration publique très irrégulière, le censeur jeudi a appelé les Israéliens à ne pas divulguer les informations dont ils disposent sur le raid, même s’ils le pensent innocent.
« Le Hamas s’efforce maintenant d’interpréter et de comprendre l’événement qui s’est produit à Gaza le 11 novembre et chaque élément d’information, même si l’éditeur le considère comme inoffensif, est susceptible de mettre en danger des vies humaines et de porter atteinte à la sécurité de l’État, selon le censeur.
Le Hamas a également affirmé jeudi que les forces de Tsahal étaient entrées à Gaza par un poste frontalier officiel.
Un officier des FDI qui est retourné à la voiture des Israéliens pour libérer le corps de M. a été blessé dans un échange de tirs.
Sous l’œil attentif de l’hélicoptère en vol stationnaire des FDI, les forces israéliennes se sont enfuies à pied vers le site d’atterrissage de l’hélicoptère de sauvetage.
Ce récit, tiré du trafic radio du Hamas, suggère que l’opération a été dévoilée par une patrouille alerte du Hamas. Une fois révélée, la réponse israélienne, qualifiée d’ « héroïque » par les dirigeants israéliens la semaine dernière, aurait notamment consisté à empêcher la capture de soldats de Tsahal, permettant ainsi de retrouver le membre décédé et le soldat blessé.
Les responsables du Hamas considèreraient la fusillade comme un échec, car leur objectif premier – selon le rapport de Hadashot – était de capturer les soldats de Tsahal qui s’étaient placés si près du pouvoir du Hamas.
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