Le porte-parole des FDI, le général Ronen Mannelis, a accusé les dirigeants libanais et l’armée libanaise de fermer les yeux sur les activités du Hezbollah dans le pays et d’être directement responsables du développement du Hezbollah en tant que branche iranienne à la frontière nord d’Israël.
Les propos de Mannelis, dans le contexte de l’opération Northern Shield, ont été cités lundi dans le journal londonien Al-Sharq Al-Awsat. « La poursuite de cette activité entraînera une détérioration de la sécurité et ce qui arrivera au Liban sera le double de ce qui s’est passé à Dahiya à Beyrouth pendant la guerre du Liban en 2006 », a t-il menacé.
Ronen Mannelis a souligné que dans un tel cas où Israël opérerait au Liban et causerait des destructions massives dans des zones entières, la responsabilité en incomberait non seulement au Hezbollah, mais également aux hauts responsables du pays : le président Michel Aoun, le commandant de l’armée Joseph Aoun et le Premier ministre Hariri. Il a dit qu’ils fermaient les yeux sur les instructions données par Qassem Suleimani de sa résidence à Téhéran au Hezbollah pour créer une nouvelle menace pour Israël.
« Suleiman est assis à Téhéran et Nasrallah à Beyrouth et ils tiennent tous les deux les otages libanais », a déclaré Ronen Mannelis aux habitants du sud du Liban, dont les tunnels ont été creusés sous terre et les armes confisquées. « Certaines des forces officielles de l’armée libanaise coopèrent avec le Hezbollah et sont considérées comme des partenaires dans l’opération, et tout le monde est responsable de toute détérioration éventuelle. »
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