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Le Gemarra nous dit qu’après les événements de Hanoucca, les Sages ont institué des journées de louange et d’action de grâce. Mais le Gemarra nous dit aussi qu’ils ont attendu un an pour instituer ces prières, pour quelle raison ?

« Un miracle s’est produit et ils ont allumé le chandelier huit jours plus tard. L’année suivante, les Sages instituèrent ces jours et les firent avec la récitation du hallel et action de grâce dans la prière et les bénédictions ».

Pourquoi ont-ils attendu un an ?

La réponse est que nous ne célébrons pas simplement des événements historiques, aussi heureux et miraculeux qu’ils puissent être. Les décrets des Grecs ont été causés car le peuple juif avait atteint un point bas spirituel et les Sages voulaient savoir si les événements de Chanukah avaient entraîné un changement positif chez eux, auquel cas la célébration et la commémoration auraient lieu.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Nous pouvons apprendre d’ici que les jours de ‘Hanoucca portent en eux un message d’observation. Nous ne sommes pas censés vivre notre vie comme des robots exécutant simplement des actes «attendus» que l’on nous demande de faire. Mais nous sommes supposés nous observer et observer notre environnement. Qui sommes-nous – que fais-je – pourquoi je le fais ? etc…

Nous avons lu sur ‘Hanoucca à propos des offrandes apportées par les chefs de chaque tribu. Ils ont tous apporté les mêmes offrandes et pourtant ils sont tous écrits et répétés explicitement dans la Torah (ce qui rend la lecture très longue en effet).

Le «Kli Yakar» écrit que la raison en est que la Torah voulait souligner le sens de l’unité qui régnait parmi les chefs des tribus. Il aurait été très facile pour chaque dirigeant, ayant vu ce que le précédent a apporté, d’en apporter plus afin de montrer qu’il était « mieux » que les autres et « meilleur » que celui qui le précédait. Mais ils ne l’ont pas fait, ils ont tous apporté la même chose : une unité totale sans aucun sentiment négatif de concurrence.

Nous retrouvons ici l’idée d’être observateur. Est-ce que j’apporte des offres pour Hachem ou est-ce que je suis impliqué dans un concours ? Et du point de vue du Kli Yakar – pourquoi la Torah a-t-elle répété cette partie douze fois ?

Puissions-nous tous être méritant en renforçant l’observance et la conscience de soi.

Pour l’élévation des Âmes de Louise Yoheved Bat Noira Shoshana et Adina Gilda bat Louise Yoheved. Et la guérison de Yael Shira bat Liora et son bébé.