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Dans les deux mois et demi qui ont suivi l’attaque dans la zone industrielle de Barkan, le terroriste Ashraf Nalawa, assassiné jeudi soir dans le camp de réfugiés d’Askar, près de Shehem, a agi seul avec l’aide de divers éléments.

« Lors de nos enquêtes, nous constatons que dans de nombreux cas, nous sommes arrivés très près (du terroriste) – et nous avons raté notre coup », a déclaré un officier supérieur. « Il n’a commis aucune erreur et a réussi à vivre sur le sol pendant longtemps. »

L’officier supérieur a expliqué que le retard dans la capture du terroriste s’expliquait par le fait qu’il agissait seul tout en changeant fréquemment de collaborateurs. « Il y a une dynamique dans chaque événement, depuis la collecte de renseignements jusqu’au lancement de cette opération pertinente », a-t-il déclaré.

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L'attaque terroriste de Barkan le 12 décembre 2018 (porte-parole de Tsahal)

« Parfois, cela prend plus de temps, comme dans les cas d’assassinat du rabbin Shevach en janvier et du meurtre du rabbin Bengal au croisement d’Ariel, il a fallu du temps pour fermer le cercle … Nous devons nous rappeler que le terroriste de Barkan n’a pas été en mesure de causer d’autres incidents violents, car il était en fuite. »

La force qui a repéré le terroriste ce soir a agi sous couverture. « Le terroriste a agi seul et n’a pas utilisé les infrastructures habituelles », a expliqué l’officier supérieur. « Nous avons décidé d’aller à l’endroit où il s’était caché et de l’enfermer dans un petit espace, et nous avons estimé qu’il allait se battre et ne pas se rendre. »

L'attaque terroriste de Barkan le 12 décembre 2018 (porte-parole de Tsahal)

Quand le terroriste a remarqué les forces Yamam, il a ouvert le feu  avec son fusil, qu’il avait utilisé lors de l’attaque, et a noté que les forces de sécurité avaient estimé que, même s’il était en fuite, il risquait de perpétrer d’autres attaques.

 » D’énormes ressources ont été investies dans cette affaire. Différentes unités ne travaillent que depuis une semaine sur ce sujet. Il était clair que nous allions l’arrêter avant un autre attentat terroriste.  »

Quelques heures plus tôt, les forces ont réussi à localiser le terroriste qui a perpétré l’attaque à Ofra cette semaine. L’officier supérieur a affirmé qu’il était très difficile de réagir à de tels incidents. « Cela se produit très rapidement et de manière surprenante », a-t-il déclaré. « Nous savons que les soldats qui sont dans ces positions doivent faire face à des situation difficiles comme le cas de ce terroriste qui a tiré depuis un véhicule . Malgré tout,  un soldat de la défense doit empêcher toute attaque afin de minimiser les dommages. »

Scène de la capture du terroriste d'Ofra dans le village de Sarda (capture d'écran)

« Dans un cas comme celui-ci à Ofra, il était très difficile d’empêcher une attaque, par le fait que le combattant ait réussi a tiré en quelques secondes plusieurs fois depuis le véhicule », a déclaré le policier. « Les tirs du combattant ont réduit les dégâts et les risques, et nous devrons faire un examen de conscience et apprendre les choses, et dans la plupart des cas, les combattants parviennent à arrêter cela. »