Le major général (Rés.) Amos Yadlin, directeur de l’Institut d’études sur la sécurité nationale, a expliqué à Nissim Mash’al sur Radio 103FM la procédure ayant conduit à la création du Hezbollah, qui constitue la principale menace pour Israël au cours de l’année à venir et comprendra un affrontement frontal avec l’Iran.
« Regardons les bonnes choses », suggère Yadlin au début de l’interview. « Nous soulignons le fait que l’Etat d’Israël est un pays très fort. Israël est fort sur les plans militaires, économiques et technologiques et dispose d’excellents services de renseignement et de forces aériennes. Cependant, l’État est très sensible au déclenchement d’une opération militaire qui dégénérera en guerre. «
Selon lui, en 2018, l’État d’Israël « est parti au bord du gouffre » et a réussi à atteindre des objectifs sans payer un prix trop élevé. Alors, pourquoi le fait que l’Iran soit basé en Syrie mènera-t-il nécessairement à la guerre ? « L’Iran et la Syrie ont subi un coup dur en 2018 », a déclaré M. Yadlin, « les Iraniens sont des personnes sérieuses. Ils enquêtent sur cet échec et lui apportent une solution. La solution est au-delà du Liban, et les Iraniens ont compris qu’ils étaient inférieurs au renseignement et à l’armée de l’air.
« Si l’État d’Israël poursuit la même politique, en détruisant leurs usines de missiles, il est supposé faire en Syrie ce qu’il a fait au Liban, à savoir attaquer les usines ou toute autre composante énergétique que les Iraniens construiront là-bas ».
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