On s’attend à ce que le prochain gouvernement soit entièrement contrôlé par le Fatah, et l’organisation souhaite nommer une personne parmi ses rangs, en supposant qu’elle puisse remplacer Abbas en tant que chef de l’Autorité.
Le Premier ministre de l’Autorité palestinienne, Rami al-Hamdallah, a déclaré lundi que son gouvernement fonctionnait maintenant comme un gouver-nement de transition et qu’il avait informé le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, comme le rapportait Haaretz ce week-end, que les dirigeants du Fatah à Ramallah avaient commencé à discuter de la mise en place d’un nouveau gouvernement. Hamdallah ne devrait pas continuer à occuper ce poste.
Les pourparlers pour former le nouveau gouvernement n’incluent pas le Hamas et le Jihad islamique, mais plutôt des factions plus petites, de sorte qu’il devrait être sous le contrôle total du Fatah et d’Abbas. Azzam al-Ahmed, haut responsable du Fatah, a déclaré que l’un des principaux objectifs du prochain gouvernement serait d’isoler le Hamas dans la bande de Gaza, ajoutant que son organisation ne se lancerait pas dans des attaques contre des factions qui ne voudraient pas rejoindre le gouvernement. Al-Ahmad est reconnu comme un proche collaborateur d’Abbas, notamment en ce qui concerne les contacts avec d’autres organisations palestiniennes.
Al-Ahmad a ajouté que les noms mentionnés comme candidats au prochain Premier ministre n’étaient pas nécessairement les seuls considérés. Selon l’Autorité palestinienne, Muhammad al-Shatiya, membre du Comité central du Fatah, serait le candidat le plus probable. Le ministre des Affaires civiles, Hussein A-Sheikh, secrétaire général du comité exécutif de l’OLP, Saeb Erekat, et Muhammad Mustafa, qui n’est pas clairement membre du Fatah mais qui est considéré comme proche d’Abbas.
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