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C’est peut être fou, mais il y a encore, des gens qui peuvent se rendre à des spectacles tenus par des antisémites et révisionnistes.

Pas moins de 250 personnes sont venues écouter dimanche soir Dieudonné dans le village de Dienné (Vienne) ou le soi disant humoriste s’est lâché et a de nouveau montré son vrai visage en récidivant à ses paroles de négationnistes et en se servant des « civils » (comme le font aussi le Hamas lors de la marche du retour)… lors de son spectacle de haine de faire répéter les mots qu’il n’a pas eu le courage de dire : « les chambres à gaz n’existent pas ».

Le spectacle a duré une heure et demie dans une salle bondée, et certains avec le gilet jaune sur une musique de bruits de bottes de SS…

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Dieudonné commence fort son spectacle et conspue ce qu’il appelle « la République franco-israélienne » et attaque le couple Macron, la justice, les médias, BFMTV, CNews et le service public, tout le monde sauf les gigolos qui ont payés 30 € le billet d’entrée sans aucune chaise !

L’antisémite n’a pas épargné les sujets comme :

– Tourner en dérision le tribunal de Nuremberg qui a jugé les criminels de guerre nazis
– Les Juifs sans le dire mais qui reste le fil conducteur pendant tout le spectacle, allant jusqu’à faire dire à l’un de ses personnages que « les chambres à gaz n’existent pas ».

La grande salle du Domaine de Dienné avait été réservée pour une pièce de théâtre amateur. La direction a appris qu’il s’agissait en fait de Dieudonné une demi-heure avant le début du spectacle, dimanche 10 février 2019.

Christian Largeau, le maire de Dienné, commune de 554 habitants a précisé que la salle avait été réservée avec un autre nom d’emprunt et qu’il avait été piégé : « Je déplore que l’actualité associe le nom de ma commune à ce monsieur dont on connait les positions sulfureuses, antisémites et j’en passe. Pour ma part j’ai été informé très tardivement de sa venue sur le site de DéfiPlanet’. On est loin, très très loin de cautionner tout ce que ce personnage peut véhiculer comme provocations. S’agissant d’un site privé, je n’avais pas de droit de regard, mais si l’on avait été au courant, nous aurions pris des dispositions. »