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Toulouse, la ville qui reste une cicatrice pour toute la communauté Juive dans le monde après l’attaque affreuse sur une école Juive qui a tué des enfants et un enseignant fait encore parler d’elle.

Depuis la vague des Gilets Jaunes, les actes antisémites en France ont augmenté et le ministre de l’intérieur a annoncé lundi une hausse de 74% en 2018 et la région toulousaine n’est pas épargnée.

Franck Touboul, le président du CRIF (Conseil représentatif des Institutions juives de France) pour la région de Toulouse a aussi dénoncé une recrudescence des tags, des insultes et même des agressions sur l’agglomé-ration.

« Nous sommes régulièrement obligés de reloger des membres de notre communauté car ils se font insulter, violenter par des voisins qui jettent des poubelles et des détritus devant leur appartement » selon Franck Touboul à Midi-Pyrénées.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Cette haine gratuite à été ressentie aussi chez cette femme Juive de 64 ans qui a quitté son chez soi depuis l’été 2018, à Tournefeuille à l’ouest de Toulouse où elle vivait depuis 15 ans.

Quelle est la raison ?

L’histoire semble commencer par une querelle de voisinage avec des étiquettes arrachées sur les boites aux lettres, la pauvre dame tente de comprendre mais se fait hurler et insulter dessus par le voisin, mais la situation s’aggrave malgré le refus de cette femme Juive de provoquer un conflit. Le couple de voisins vient jusqu’à chez elle en lui disant les paroles suivantes :

 » Retourne en Israël, sale Israélienne, tueur d’enfant palestinien…. De toutes façons, tu as 70 ans, tu vas bientôt crever » !

La victime est abasourdie et ferme sa porte sans rétorquer car, dit-elle, elle ne s’y attend pas du tout. Elle explique qu’elle croisait ces voisins depuis plusieurs années et qui se sont radicalisés.

La sexagénaire ayant peur pour sa vie a fait appel à son fils et a décidé de quitter sa maison pour aller vivre dans un appartement de 35 m². Elle quitte son logement avec le sentiment d’avoir été poussée à partir.

Cette femme a porté plainte après cet épisode, mais n’a pas encore de nouvelles. Pour rappel, deux femmes juives âgées ont déjà été tuées en France chez elle en moins de 24 mois par des gens radicalisés.