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Le philosophe a été interviewé sur LCI, en direct et a dit qu’il ne portera pas plainte pour ces attaques car il veut comprendre qui sont les Gilets Jaunes, il a ajouté que leur insultes pourraient être lié à l’attitude d’Israël : « Je suis ni une victime, ni un héros ».
« La tonalité majeure Sioniste, fasciste, fasho, tu es un haineux, tu vas mourir et Dieu va te punir, est une rhétorique islamiste »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
» L’antisémitisme d’aujourd’hui est une langue immaculée, la langue de l’anti-racisme, car les Juifs sont traités de racistes car ils sont solidaires avec Israël, une solidarité qui peut prendre toutes les tonalités, qui peut s’accompagner de la critique des implantations, de la défense de la solution de deux états, c’est mon cas par exemple. Peu importe, nous sommes considérés, comme solidaires d’un état criminel, d’un état qui martyrise les palestiniens, qui les utilisent, qui leur fait subir cela même que les Juifs ont subi pendant la deuxième guerre mondiale. C’est cette rhétorique qui nourrit aujourd’hui l’antisémitisme. Et c’est cette violence là que j’ai rencontrée hier et encore une fois, ce n’est pas la premiere fois ».
Il est dommage pour un philosophe qu’il ne soit pas étonné de telles réactions, dans un mouvement qui fait appel à son gouvernement et dont certains d’entre eux ont choisi de condamner l’état Juif, sans rapport avec l’optique des Gilets Jaunes qui a un but social et non étranger.
Les (vrais) Gilets Jaunes veulent surtout terminer leur fin de mois, et pas analyser ce qui se passe à de milliers de kilomètres de chez eux, cela ne les aidera pas à vivre mieux…
Alain Finkielkraut a tangué d’un coté et de l’autre concernant son opinion envers la violence des Gilets jaunes en disant parfois que la colère est justifiée envers le « Tyran » qui n’a pas été nommé et que les Gilets jaunes étaient aussi haineux envers le pays, loin de la démocratie francaise et du « vivre ensemble par une violence qui ne correspond pas à la réalité que nous sommes dans un grand délire collectif et sans remède aujourd’hui « . En résumé il affirme à la fin qu’il ne soutient plus ces manifestations.
Une dénonciation très ambiguë et trop philosophé, sur l’antisémitisme qui monte en France. Grande déception.
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