Samedi dernier, un tribunal parisien a condamné à six mois à la charge du greffier de l’administration communale de Versailles des inscriptions antisémites faites à la mi-février sur les murs de la gare et dans les wagons du train de banlieue RER.
La peine n’a été prononcée jusqu’à présent que dans l’article sur les dommages causés aux biens de l’État et dans l’article intitulé «Provocation de la haine raciale», il comparaîtra plus tard devant le tribunal.
L’auteur du graffiti n’était pas un jeune skinhead, mais le vénérable fonction-naire du conseil du département âgé de 65 ans, Christian P. Le policier a surpris Christian sur le lieu du crime, alors qu’il répandait sa haine contre le président Macron et les Juifs sur le mur de la station de Versailles.
Il a admis avoir fait environ 50 inscrip-tions de ce type dans des wagons de train électriques, notamment «Macron au four», «Macron à Dachau» et Juden Rase (il voulait sans doute parler de Juden Raus), qu’il «décorait» de croix gammées.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :