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Le centre éducatif Anne Frank de la ville allemande de Francfort est sous le feu des critiques pour avoir comparé les Juifs de l’Holocauste aux terroristes de l’Etat islamique dans une série de Tweets mercredi selon le Jérusalem Post.

Le centre a semblé s’opposer à un projet du gouvernement allemand visant à priver les combattants de l’État islamique allemand de leur citoyenneté. Le centre d’Anne Frank a écrit que « des manifestations se sont formées contre le plan » en liaison avec une référence au Troisième Reich.

«En fait, les nazis ont généreusement utilisé les moyens d’expatriation. En plusieurs vagues, plus de 39 000 personnes ont été expatriées, en particulier des Juifs. Depuis novembre 1941, ils perdent automatiquement leur citoyenneté lorsqu’ils franchissent les frontières du Reich, qu’ils émigrent ou soient expulsés «volontairement».

Le Tweet poursuit :« Leurs avoirs ont été confisqués. Entre autres choses, Albert Einstein a été affecté au motif qu’il « avait violé le devoir de loyauté envers le Reich et le peuple. » »

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Quand le Jerusalem Post lui a posé des questions sur ses Tweets, le fil twitter du centre Anne Frank écrivait : «Non, nous n’avons pas comparé les victimes de l’holocauste juif ni les assimiler aux terroristes de l’EI. Et nous avons été très clairs après quelques interprétations erronées de notre tweet. En aucun cas nous n’avons défendu les djihadistes. Ce n’est tout simplement pas vrai. »

Selon le site Internet du centre, « Le centre éducatif Anne Frank est un lieu où les jeunes et les adultes peuvent s’initier à l’histoire du national-socialisme et discuter de son importance aujourd’hui. Dans notre travail, nous utilisons l’agenda et la biographie d’Anne Frank comme un outil unique pour promouvoir la tolérance et éduquer les gens sur les conséquences de la discrimination et du racisme. »

Le colonel Richard Kemp, ancien commandant de l’opération Fingal en Afghanistan, a écrit sur Twitter : « Une terrible insulte de @BS_AnneFrank.    Ils devraient supprimer ce tweet honteux. »

Kemp est largement considéré comme l’un des partisans les plus en vue de la sécurité de l’État juif au Royaume-Uni.

Le Dr. Efraim Zuroff, responsable du bureau du Centre Simon Wiesenthal à Jérusalem, a déclaré samedi qu’il s’agissait d’un autre cas d’interpréta-tion totalement erronée des leçons et des implications de l’holocauste et de leur application erronée à des personnes qui ne méritent aucune attention ».

Zuroff, un expert international de premier plan sur l’Holocauste, a ajouté que cela lui rappelait » des Allemands devenus pacifistes et que la leçon de l’holocauste n’était pas une guerre « , mais ils ne comprennent pas qu’il y a des  » guerres justes  » et il y a « des moments où des mesures énergiques doivent être prises » dans le contexte de la lutte contre l’État islamique, par exemple.

Aras-Nathan Keul, membre du conseil de direction de l’organisation de jeunesse de la société d’amitié germano-israélienne, a écrit au sur Twitter : «Comment entrez-vous dans une telle absurdité ? Le «Anne Frank Education Centre» compare les rapatriés allemands de l’Etat islamique à des juifs persécutés par les nazis » .

Le centre Anne Frank a tweeté : «Parce que c’est le précédent historique du retrait de la citoyenneté en Allemagne. Et c’est la raison pour laquelle il a été interdit dans la constitution après la Seconde Guerre mondiale. C’est la raison pour laquelle c’est un gros problème car ce n’est pas une procédure légale depuis l’Holocauste, d’où notre tweet à ce sujet. ”

Le centre a déclaré : «Les avocats plaident pour une utilisation prudente de ce recours. L’avocat de Francfort, Astrid Wallrabenstein, a déclaré : « La police de sécurité et les procureurs sont responsables, et non l’autorité du passeport », a déclaré l’Allemagne.