La nuit dernière, des alarmes ont retenti dans tout le centre d’Israël. Aucune alarme n’a été déclenchée dans cette région depuis 2014, date de l’opération Tzuk Eitan à Gaza.
Israël n’a pas attendu longtemps et a blâmé le Hamas.
L’aile militaire du Hamas a fait une déclaration rare et, officielle sur les réseaux sociaux, et a nié avoir tiré. Le Jihad islamique, le suspect immédiat après le Hamas, l’a également nié.
Des sources arabes bien informées affirment que les auteurs de ces actes ne sont autres que l’organisation Jaysh al-Islam, fidèle à la bande de Gaza.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Jaïch al-Islam, également connu sous le nom de l’armée de l’islam, est un mouvement armé djihadiste et salafiste palestinien dont la spécificité tient au fait qu’il est principalement organisé autour d’un clan familial de Gaza :
Estimé à environ 7 000 hommes, il collabore avec d’autres mouvements. Il a participé, par exemple au rapt de Gilad Shalit, et a aussi enlevé en 2007 le correspondant de la BBC Alan Johnston, par la suite libéré par le Hamas. Les États-Unis la considèrent comme une organisation terroriste.
L’Armée de l’Islam est accusée d’être responsable de l’attaque d’une église copte à l’Alexandrie dans la nuit du Nouvel An 2011 qui a fait 23 morts.
Le 10 septembre 2015, l’Armée de l’islam annonce son allégeance l’organisation État islamique (dite « Daech »). Le Hamas, principal mouvement islamiste palestinien, est, lui, cependant opposé à Daech.
À la suite des tirs de roquettes, Israël a réagi avec plus 100 frappes aériennes sur les infrastructures du Hamas à Gaza.
Entre autres choses, ils ont attaqué :
* – Une usine souterraine de fabrication de pièces de missiles sur la côte de Gaza.
* Un centre pour l’exploitation des véhicules aériens sans équipage du Hamas.
* Le centre d’opérations coordonne toutes les activités du Hamas en Judée-Samarie.
Des sources à Gaza affirment qu’Israël a attaqué les infrastructures camouflées du Hamas lors de plus de 120 attaques, telles que des commissariats de police, des cibles de l’Université Al-Azhar à Gaza, plusieurs bâtiments civils « innocents » servant de camouflage à l’activité militaire du Hamas, aux médias et aux centres de commandement et de contrôle.
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