L’Arabie saoudite a exécuté mardi 37 civils reconnus coupables de terrorisme. Ils ont été exécutés par décapitation et l’un des cadavres a même été présenté sur une croix, avec un châtiment particulièrement exceptionnel en ce qui concerne le royaume qui applique la loi islamique.
« La peine de mort sera appliquée à certains criminels qui ont adopté une idéologie terroriste extrémiste et établi des cellules terroristes pour corrompre et perturber la sécurité, ainsi que pour semer le chaos et diviser les groupes ethniques », a rapporté l’agence de presse officielle.
Il s’agissait de la première exécution de masse depuis 2016, année au cours de laquelle 47 personnes ont été exécutées, dont un haut dignitaire religieux chiite. La punition qui lui a été infligée a entraîné des émeutes en Iran et dans d’autres pays à majorité chiite, et les relations entre Riyad et Téhéran ont depuis été rompues.
Selon Amnesty International, l’un des exécutés n’avait que 16 ans au moment de son arrestation. Le groupe de défense des droits de l’homme a également déclaré que 14 d’entre eux avaient été reconnus coupables d’infractions liées à leur participation à des manifestations antigouvernementales.
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