Il a fallu cinq ans pour que la « mère de l’enfer » aille finalement en enfer. Mariam Farhat, qui a dit qu’elle aurait voulu avoir 100 fils pour qu’ils puissent mourir lors d’attaques contre des civils, femmes et enfants israéliens est décédée dans un hôpital de la ville de Gaza suite  à des complications médicales, liées à une affection pulmonaire et une insuffisance rénale, selon le ministère de la santé publique, Ashraf Al-Kidra. Elle avait 64 ans.

Cette mère palestinienne de 10 enfants a enregistré une vidéo en 2002 avec son  fils, Mohammed âgé de 19 ans, elle lui donne sa bénédiction, la veille d’un attentat kamikaze à Atzmona.

La vidéo montre les mains de Mahommed tenant sa mère, qui prie pour qu’il devienne un «martyr», un terme utilisé par les palestiniens lors des attaques contre des civils Israéliens. Armés de grenades et de fusils automatiques, son fils a fait irruption dans une salle d’étude, tuant cinq étudiants de la yeshiva avant qu’il ne soit abattu par un soldat.

Dans cette vidéo la mère et le fils sont ensemble juste avant l’attaque terroriste et Farhat déclare: «J’aurais voulu avoir 100 garçons comme Mohammad pour qu’ils se sacrifient pour l’amour de Dieu.».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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«Quand je vois tous les Juifs tués, c’est suffisant pour moi», dit sa mère devant la caméra. «Je souhaite qu’il tue autant que possible des israéliens, de sorte qu’ils auront peur. »

Après qu’ Israël se soit retiré de Gaza en 2005, la famille Farhat est retournée dans une localité juive où Mahommed a entrepris l’attaque. Après avoir saboté la clôture Mohammed a pénétré dans la Yechiva, tuant des jeunes garçons entrain d’étudier la Thora.

Farhat avait deux autres fils qui ont été tués pour des activités terroristes et un autre fils est dans une prison israélienne.En 2006, elle est devenue l’une des rares femmes élues au parlement palestinien en tant que législateur au Hamas.

Elle a dit à l’Associated Press qu’elle a pleuré pour ses fils tués, mais que «le djihad (guerre sainte) domine sur tout, y compris sur ses sentiments en tant que mère.

Le monde est plus beau sans Mariam Farhat. Son temps est arrivé pour attiser les flammes de l’enfer.

Agnès pour Alyaexpress-News