Les dirigeants du Hezbollah estiment « un grand danger » car leur financement massif de Téhéran a été considéra-blement réduit.
Récemment, le Hezbollah a dû réduire considérablement ses dépenses. Les milices chiites au Liban ont pris l’habitude de recevoir plus de 700 millions de dollars par an, soit environ 70% de leurs revenus, de l’ancien régime de Khomeiny. Mais à présent, la capacité de Téhéran à financer le groupe est considérablement réduite du fait des sanctions imposées par Trump au régime islamique iranien.
Pendant plus de trois décennies, les dirigeants du Hezbollah ont pu dépenser d’énormes sommes d’argent de Téhéran, utiliser ces fonds appartenant au peuple iranien pour verser des indemnités aux combattants du Hezbollah, financer des services sociaux pour leur « base électorale » au Liban et mettre en place d’énormes installations militaires en Syrie et en Irak pour leurs forces.
En outre, le Hezbollah a été contraint d’annuler plusieurs émissions de sa chaîne de télévision Al-Manar et d’y licencier des travailleurs. Il a également dû réduire les médicaments gratuits et autres avantages pour les combattants, leurs travailleurs et leurs familles. Les hauts responsables du parti, qui ont refusé de s’identifier, ont reconnu que la réduction drastique des revenus iraniens avait obligé le Hezbollah à réduire ses dépenses en conséquence.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :